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Histoire

Tampièlime : L’usage d’armes létales fait tomber des bêtes de sommes

par Edouard Samboe - 2023-07-15 20:08:41 569 vue(s) 0 Comment(s)

Nous sommes dans la commune de Tandjouaré 2, précisement dans le canton de Tampiélime. Situé à l’ouest de la préfecture de Tandjouaré, à 6 km de la frontière du Ghana, et à 17 km du centre de la préfecture de Tandjouaré. C’est une histoire de bœufs abattus interroge par les agents de lutte contre l’insécurité.

 Les faits se passent le 13 juillet, dans un quartier dudit canton. Des armes létales utilisées sèment la mort dans les rangs des bêtes de sommes. On parle de la circulation des transhumants. On parle aussi des éleveurs locaux. Difficile pour l’instant de situer les responsabilités. Mais des têtes de bêtes sont tombées. Une situation qui fait à suite à plusieurs incidents du genre dans plusieurs villages du Togo, parmi lesquels Nioupourma-Nagré. Mais aussi des cas d’interpellation de bétails et d’interdiction de circulation de bêtes de sommes sur certaines pistes. Des mesures prises en lien avec l’insécurité qui règne dans le nord -est du pays depuis 2021.

A en croire plusieurs sources, les groupes extrémistes qui écument le sahel puisent de leurs sources de financement dans le trafic du bétail. D’autres sources parlent aussi des ressources minières et de la contrebande. Une situation qui pousse les Etats à durcir le ton contre les détenteurs des têtes de bœufs, surtout des transhumants. Au Burkina, au Togo, au Mali, Niger, plusieurs sites de ventes de bétails ont été fermés, à cause des suspicions de contrebandes.

Au Togo, des sources concordantes évoquent une interdiction de la transhumance sur le territoire, à cause des activités des différents groupes extrémistes. L’armée déployée au travers des forces spéciales et les forces d’élites contrôlent tout le pays et imposent la paix. Mais, elle doit relever quotidiennement les défis des engins explosifs improvisés et repousser des tentatives d’incursions.

Depuis le début des incursions armées non étatiques et violentes sur le pays de Faure Gnassimgbé, il est désormais interdit toutes activités de transhumance internationale. Outre le Togo, le Ghana et la Cote d’Ivoire suivent la même dynamique. Objectif, contrôler les flux financiers des groupuscules armés extrémistes

Le nord du Togo en proie aux activités des groupes armés extrémistes est sous l’état d’urgence sécuritaire. Il est déconseillé aux journalistes d’opérer dans la zone sans l’autorisation de l’autorité. C’est aussi une zone ciblée par une crise humanitaire, couplée de déplacement des personnes et des réfugiés burkinabè, qui quittent les pressions de la nébuleuse.

Dans plusieurs villages du Togo, des villageois qui avaient fui, il y a certains qui y reviennent, alors que l’Etat construit des écoles, des hôpitaux et des structures sociales, des routes pour assurer le développement de cette partie du pays.

Le pays du général Gassimgbé Eyadema se trouve depuis une année confrontée une situation jamais égalée, dans une Afrique ciblée par divers groupes armés. Mais pour ce pays de 56 600 km2, et plus de 8 millions d’habitants, trois ans après la métastase extrémiste, la résilience est la chose la mieux partagée dans plusieurs localités touchées.

Dans l’exercice de sa fonction, dans un village qui avait été la cible d’une attaque violent armée, 10 jours après le drame, un journaliste local, avait été arrêté, puis gardé à vue, pendant 72h. Il avait été interrogé, puis relâché. Le comité de protection de journaliste avait dénoncé son interpellation et demandé aux pays d’assure la sécurité et la protection des journalistes qui mènent leurs activités.

Aujourd’hui, les journalistes se disent inquiets pour leur propre sécurité à assurer la couverture de l’information sécuritaire, à cause de plusieurs raisons, parmi lesquels la survie.a

Laabali

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