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Bazolma Bazié: »La vraie raison, ce sont les ressources du sous-sol au Sahel »

par Edouard Samboe - 2023-09-24 18:48:01 720 vue(s) 0 Comment(s)

« Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, il n’y a ni usine de fabrique d’armes ni de munitions. Qui
recrute donc ces terroristes ? Qui les entrainent ? Qui les dotent en permanence ? Qui les nourrit et
avec quels moyens ? Croyez-vous à cette philanthropie au nom de laquelle des occidentaux vont
envoyer leurs militaires au Sahel mourir pour les beaux yeux des Sahéliens ? Si oui, qu’est ce qui
justifie les énervements et autres gesticulations diplomatiques dès qu’on dit à la France de déguerpir
militairement?
« 

Si vous les occidentaux, vous aimez tant les Sahéliens pour y amener vos militaires mourir au nom de
la démocratie, de la liberté, des Droits Humains et de la paix, pourquoi tout le Continent Africain qui
compte 1,3 Milliards d’Habitants, donc le deuxième Continent le plus peuplé, 30 415 873 Km2, et 54
États n’a aucun siège permanent au sein du Conseil de Sécurité avec un Droit de Veto ? N’est-ce pas
au-delà d’un crime d’État, un Crime ONUsien?


Donc halte au mensonge diplomatique grossier consistant à dire que ces puissances impérialistes
viennent au sahel pour défendre la Démocratie et des Droits Humains. Parlant de Droits Humains, je vous rappelle que la première Charte au Monde sur cette question de Droits de l’Homme est bien celle de KURUKAN FUGA de 1236 au Mandé, actuel Mali. De ce fait, que les moralisateurs expansionnistes gardent leurs rhétoriques de respect de droits humains à géométrie variable pour leurs terroristes qu’ils encadrent. Secundo, l’Afrique n’aime pas comparer les morts ! C’est un manque d’éducation que de le faire ! Parconséquent, je m’incline respectueusement sur la mémoire de toutes les nationalités ayant perdu la vie en Afrique en générale et au Sahel en particulier. Ainsi, sur les sorties hasardeuse,
condescendante et malheureuse du Président de la République Française Emmanuel Macron et qui
frisent souvent le ridicule tout se glorifiant d’une hypothétique condescendance sur les peuples
africains, je m’impose le devoir de lui faire un petit cours d’histoire sur sa propre histoire. Voilà
pourquoi, les salles de classes sont faites pour que les enfants apprennent les cours et grandissent
bien, que de s’adonner à autre chose au risque de se perdre à jamais. Mais pour commencer, je
précise qu’aucun peuple africain ne s’est opposé au peuple français : il n’y a pas donc de sentiment
antifrançais en Afrique et il y en aura jamais du fait de notre légendaire hospitalité et amour du
prochain. Il y a que les peuples africains refusent la condescendance, l’arrogance, l’insolence, la
suffisance, le paternalisme, le pillage de ses ressources et le crime organisé.

Ce qui vient d’être décrit sont les étiquettes profondément malheureuses d’une ONU aujourd’hui
résumée qu’à sa portion de forme car :

  • 1,2 milliards de personnes sont plongées dans la misère ;
  • 2000 milliards de dollars US dans l’armement ;
  • 20 fois le Budget de l’ONU dans le nucléaire ;
  • sur les questions de développement, l’Afrique reçoit du FMI et de la Banque Mondiale 34 milliards
    de dollars US contre 160 Milliards de Dollars US à l’occident ;
  • la paralysie du Conseil de Sécurité de l’ONU ;
  • la paralysie de l’Organisation Mondiale du Commerce;
  • la montée des tensions suite aux repositionnements géostratégiques ;
  • l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est bloquée ;
  • Le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM) qui fonctionnent en véritables
    usuriers;
  • l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui est de plus en plus dominée par les firmes
    pharmaceutiques de rente donnant ainsi une priorité commerciale que sociale aux vaccins tel que le
    vaccin contre la COVID-19 ;
  • l’ONU qui devient de plus en plus l’ombre d’elle-même de par les tentatives de sa prise en otage par
    un conglomérat de puissances internationales brouillant ainsi la clarté et le sérieux dans ses prises de
    décisions;
  • etc
    Par conséquent les peuples africains en général et Sahélien en particulier se battront
    vigoureusement pour que la CEDEAO, l’Union Africaine et même l’ONU soient des institutions au
    service véritablement des peuples du monde pour leur profonde émancipation et le progrès social
    véritable. Parce que ce sont les manquements de ces organisations, leur manque de sincérité, leur
    décision clientéliste et à géométrie variable, la couverture des tripatouillages constitutionnelles avec
    leurs lots de crimes, la promotion de la mauvaise gouvernance, le pillage, la désorganisation sociale
    et la corruption qui conduisent immanquablement aux coups d’Etat qui ne sont donc que des
    conséquences. Traitons donc les causes et les conséquences disparaîtront d’elles-mêmes. Mais si
    nous continuons avec ce jeu de l’autriche, à la diplomatie d’hypocrisie, au mensonge éhonté d’État,
    aux crimes organisés, aux tripatouillages constitutionnels et à la fabrication de larbins à la tête de nos États Africains, même l’ONU risque de ne pas échapper à un coup d’État ! A bon entendeur salut! Dans ce sens et afin de prendre leur destin en main, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont signé l’Alliance des États du Sahel en abrégé AES.

  • L’AES est une architecture pour la sécurisation de nos pays partant du traité révisé de l’autorité de
    développement intégré de la Région du Liptako-Gourma. Prenant en compte la situation sécuritaire
    et surtout le manque de franchise dans le partenariat ; il s’agit de compter sur nos propres
    ressources en recherchant la mutualisation de nos moyens et à œuvrer à faire disparaître les
    discontinuités dans les espaces de manœuvre opérationnelles.
  • Primo, nous, peuples africains, sommes foncièrement démocrates. Pour preuve, notre attachement à
  • la dignité humaine transcende la démocratie ! Ce que nous refusons, c’est moins donc la démocratie,
  • que « le piège de la démocratie » qui nous est tendu. Ainsi, la démocratie électoraliste, s’est avérée
  • un moyen de contrôle de nos Etats à travers le jeu de chaises musicales de dirigeants très souvent
  • imposteurs, corrompus, voleurs et violeurs de constitution car étrangers au seul intérêt de nos Etats
  • africains qui vaille.
  • Secundo, nous africains, sommes-nous aujourd’hui reconnus dans notre DIGNITE D’HOMME, au sens
  • de « Un Homme est égal à un Homme » ? La réponse, assurément est NON, au-delà des convenances
  • circonstanciées pour nous endormir et mieux nous asservir ! Triste pour le continent noir, reconnu
  • scientifiquement comme berceau de l’humanité mais dans la réalité humilié, placé sous contrôle
  • dominé !
  • Des indépendances factices aux guerres fratricides, de la démocratie électoraliste aux aides biaisées,
  • des guerres de rapine au terrorisme malicieusement fabriqué, entretenu et injecté dans nos contrées
  • africaines notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, il y a une seule constante : nous dominer,
  • maintenir le « pied sur notre cou » tel le cas de notre malheureux frère George Floyd aux États-Unis
  • ici même ! Est-ce cela la démocratie ?
  • Et il se trouve des partisans de cette conception étriquée de la liberté pour justifier
  • intellectuellement l’asservissement et la barbarie contre nos peuples en lutte pour leur dignité et
  • leur souveraineté au nom d’un principe paradoxal de liberté qui, in fine assassine la liberté. Oh
  • Liberté, quel crime n’a-t-on pas commis en ton nom !
  • C’est pourquoi, nous décidons désormais de dire NON ! NON à tous ces « amis qui nous veulent du
  • bien » au point de nous menacer de guerre pour imposer leur amitié ! Nous adapterons cette
  • démocratie tant brandie et chantée par des Loups dans des peaux de béliers, afin de secréter, par
  • nous-même, le leadership politique adéquat pour nos peuples en vue de leur BONHEUR. Oui,
  • l’émancipation totale et le Progrès social véritable pour nos peuples constituent la finalité de toute
  • action qu’elle soit politique, économique, socio-culturelle et/ou sécuritaire.
  • Troisièmement, les peuples africains en général et ceux sahéliens en particulier ont découvert des
  • chaînes d’aliénations économique, sécuritaires, socio-culturelles matérialisées en accords secrets
  • avec la France et sont engagés à les casser pour leur émancipation véritable. Ce sont entre autres :
  • la dette coloniale, nous n’allons pas fermer les yeux et la payer tout en laissant nos populations
    mourir de faim, de soif et de maladie ;
  • la question de la monnaie donc du Franc CFA (Franc des Colonies Françaises d’Afrique) n’est pas
    une propriété africaine. Au plan juridique « la propriété » est « le droit de jouir et disposer des
    choses de la manière la plus absolue » (Article 544 du Code civil français). Un brevet est donc détenu
    par la France sur le Franc CFA ; elle est par conséquent propriétaire du Franc CFA et elle la loue aux
    États francophones Africains. Ce qui est marrant en plus est que les billets produits par la France pour
    l’Afrique de l’Ouest diffèrent de ceux de l’Afrique centrale en valeur monétaire sous la même
    appellation de franc CFA. Le seul document reconnaissant le Franc CFA est le décret n°45-0136 du 26
    décembre 1945 dont les signataires furent : Charles De Gaulle, Président du Gouvernement
    provisoire ; Réné PLEVEN Ministre des Finances et Jacques SOUSTELLE, Ministre des Colonies ;
  • la priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et appels d’offre
    publics ;
  • le Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des
    colonies ;
  • etc.
    Quatrièmement, personne n’applaudit un coup d’État, mais si nous ignorons que ces coups d’État
    sont souvent des conséquences de la mauvaise gouvernance et des tripatouillages constitutionnels
    pour s’offrir des mandats supplémentaires, il y en aura toujours. Donc ayons la lucidité de combattre
    les vraies causes en restant exigeant sur le respect des règles démocratiques et de la gouvernance
    vertueuse.
    Cinquièmement, les peuples africains ne sont pas opposés au peuple français. Mais c’est plutôt la
    politique française, pleine de condescendance qui est rejetée. En effet, la France en refusant le
    rapatriement de son ambassadeur récusé au Niger, est une violation du Droit international
    notamment l’article 9 alinéas 1 et 2 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de
    1961.
    En décidant de l’interdiction des artistes du Burkina Faso, du Mali, et du Niger en France, c’est une
    méconnaissance grave de la portée culturelle en tant que moteur d’équilibre familiale,
    communautaire voire nationale. L’artiste est un médecin du psychique.
    En déclarant qu’ils ne veulent pas de chômeurs, de migrants, de voleurs etc. en France, nous en
    Afrique en Général et au Sahel en particulier, ce sont les producteurs de chômeurs et de voleurs via
    le pillage cynique de nos ressources que nous ne voulons pas.
    Mes sincères reconnaissances aux peuples du Monde, et à l’ensemble des personnalités à tous les
    niveaux dans le monde qui comprennent et accompagnent le Burkina Faso, le Mali, et le Niger dans
    cette montée certes difficile mais sacerdotale sur le chemin de la pleine émancipation, l’expression
    de la dignité, de l’honneur, de la liberté, de l’égalité, de la prospérité, de la Justice et donc de la Paix!
    Face à la situation que traverse le Burkina Faso, le gouvernement burkinabè a mis en œuvre des
    actions vigoureuses à travers l’adoption d’un nouveau plan de développement, le Plan d’Action pour
    la Stabilisation et le Développement (PA-SD 2023-2025), et ses quatre axes prioritaires qui sont :
  • La lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale ;
  • La réponse à la crise humanitaire ;
  • La refondation de l’État et l’amélioration de la gouvernance ;
  • La réconciliation nationale et la cohésion sociale.
    Ces efforts visent à offrir à la population burkinabè de meilleures conditions de vie. Tout en saluant
    l’ensemble des partenaires à travers le monde qui nous accompagnent, nous invitons vivement ceux
    qui sont toujours dans le doute ou tétanisés par des rapports au contenu faux qu’ils sont les
    bienvenus au Burkina Faso à condition que le partenariat cadre avec la vision de la Transition
    résumée dans ces quatre axes.
    Vive l’ONU !
    Vive la 78e Session de l’Assemblée Générale !
    Vive les peuples en lutte !
    Vive la solidarité entre les Peuples !
    Vive l’Afrique Libre !
    Vive l’Alliance des États du Sahel !
    Vive le Burkina Faso, Pays des Hommes Intègres !
    HASTA LA VICTORIA, SIEMPRE !
    La Patrie ou la Mort Nous Vaincron
  • Bazolma Bazié

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