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Extrémisme violent dans les Savanes : Une trentaine de journalistes formés sur les enjeux à Dapaong

par Edouard Samboe - 2023-06-15 14:31:46 416 vue(s) 0 Comment(s)

Le 15 juin 2023 s’est ouvert à Dapaong, chef-lieu de la région des Savanes (650 km au nord de Lomé), un atelier sur le thème : « formation et Sensibilisation des professionnels des médias publics sur le phénomène de l’extrémisme violent dans la région des Savanes ». Une initiative de WANEP-Togo en collaboration de du CIPLEV (le Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent), sous l’appui financier de l’ambassade des USA au Togo.

L’atelier a été ouvert par le préfet de Tône, Douti Tchimbiandja Yendoukoua, et la communication assurée par le colonel Nikabou Labanté, Secrétaire permanent du CIPLEV.

L’objectif est selon les organisateurs « d’éradiquer ou de réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent sur l’ensemble du territoire togolais et d’autre part, de renforcer la coopération et la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité et la société civile ».

Lieutenant-Colonel Nikabou Labanté, Secrétaire permanent du CIPLEV

Au cours d’une première communication assurée par Dr Bayouma Katelewena , chef de département communication CIPLEV « les groupes extrémistes n’ont pas besoin que d’armes et de munitions. Ils ont aussi besoin de vivres et de médicaments.  On ne sait pas ce qu’ils veulent au Togo ». « Ce qu’ils veulent, personne ne sait pas. Certaines écoles disent qu’il faut négocier avec eux, d’autres écoles disent qu’il ne faut pas négocier » a expliqué le Lieutenant-Colonel Nikabou Labanté, avant d’ajouter : « c’est un groupe qui n’a pas de mobilisation réelle, c’est un groupe de bandits. Nous devrons de nous mettre ensemble pour les combattre. Nous devons nous organiser. Ce sont des groupes armés qui cherchent à s’enrichir ».

Dr Guiloute Konlani

Parlant du traffic, celui-ci a jouté « A partir du moment ou, le carburant ne suit pas le circuit normal, il est illicite ; C’est pourquoi, on a mis en place l’opération entonnoir. Nous devons faire en sorte de couper leur ravitaillement. Nous ne devons pas nous rendre complice de ce phénomène.   Ils ont leurs financements, ils ont leurs lignes d’acquisition d’armement. Nous n’allons pas nous plaindre. Ce que nous devons faire, c’est combattre ce phénomène. Nous recevons les étrangers que nous cachons ».

Dr Bayouma Katéléwéna

Evoquant la question d’enrôlement des togolais dans les groupes extrémistes qui selon lui « les attaques du Togo ont été revendiquées par le JNIM, s’il y a un togolais au sein du JNIM, c’est qu’il n’a pas de rôle stratégique, je n’ai pas dit qu’il n’y a pas togolais au sein du JNIM ».

« Pour une guerre, chacun se met de son côté, les moyens qui lui permettent de mieux lutter. Si nous avons la possibilité de leur empêcher », parlant du bétail appréhendé par les autorités togolaises, mis juin 2022, il a déclaré « ils se sont dans une logique, qu’ils se sont mis. Ce que nous pouvons faire pour combattre, nous n’allons pas arrêter. A mon niveau, les bœufs n’ont aucune importance par rapport aux vies humaines. Leurs objectifs de gagner le terrain et de gagner la mer ».

Dr Guiloute Konlani, cheffe département de la planification, des partenariats et du suivi-évaluation, parlant de l’Etat des lieux de la menace au Togo, a expliqué que le Togo a subi des menaces et que les groupes armés exploitent les vulnérabilités, en guise d’exemple au Sahel. Elle ajouté que les anciens conflits mal gérés peuvent être exploités par les GEV ».

Représentant du WANEP

Face à ce phénomène, il y a des mesures sécuritaires qui ont été prises à travers la refondation de l’armée, la mise sur pieds de l’opération Koundjouaré et les opérations conjointes à travers l’initiative d’Accra. Mais aussi, la création de mécanisme souple de prévention à travers le CIPLEV. Le CIPLEV selon leurs explications, à travers ses démembrements participe à l’écoute de la population, afin de connaitre les facteurs de vulnérabilités.

Entre autres, le gouvernement a aussi pris des mesures de développement à travers le programme d’urgence pour les Savanes, afin de renforcer la résilience des populations face à l’extrémisme violent. « La menace de l’extrémisme violent est réelle au Togo, certes le rayonnement des GEV est moindre que dans d’autres pays, leur intention expansionniste vers les pays côtiers est clairement affichée », a ajouté, Dr Guiloute Konlani

Edouard Kamboissoa Samboé

Laabali

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