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Opinion

Kara : Un atelier d’écriture pour dénoncer les maux de la société

par Edouard Samboe - 2023-04-09 18:56:38 809 vue(s) 1 Comment(s)

Un atelier de lecture et d’écriture, s’est tenu le 08 avril 2023, à la promofinance de Lama à Kara. Une initiative de Marie Cynthia Ahamadah, coordinatrice de ce projet littérature féminine togolaise. Cette séance qui a regroupé plus de trentaine de personnes en majorité les jeunes filles avait pour objectif de pouvoir dénoncer les maux de la société actuelle par les mots (l’écriture).

 Créé en avril 2022 par Marie Cynthia Ahamadah, l’initiative vise à répondre aux maux de la société par des mots et des lettres. Pour Cette séance qui a regroupé plus de trentaine de personnes en majorité les jeunes filles, c’était l’occasion de discuter sur les défis du projet.        

      

Selon la coordinatrice Marie Cynthia Ahamadah, l’objectif dudit atelier était de pouvoir la dénonciation des maux de la société actuelle par les mots (l’écriture) autour du thème « les violence brassées sur le genre » . Il s’agissait entre autres d’améliorer la connaissance des participants/participantes sur des concepts de genre et de violence basée sur le genre, contribuer à éradiquer le phénomène de violence basée sur le genre dans les communautés.

Selon les explications assortis au cours de l’atelier, les causes de la violence basées sur le genre sont notamment les croyances liées aux mutilations génitales féminines, le mariage des enfants, les restrictions des droits des femmes au sein de la famille. Avec des conséquences néfastes comme la mort, le traumatisme, le divorce (couple, famille).

Pour lutter contre le phénomène, il a été proposé des moyens suivants : renforcer les stratégies de promotion des droits de la femme, les voies de recours, police, la gendarmerie, le tribunal, etc. Mais à travers ces différents recours, il a été conseillé de préparer les preuves.

Les organisateurs dudit atelier ont aussi conseillé qu’on peut appeler gratuitement le numéro 8284 pour dénoncer des cas de violences basées sur le genre. Outre la sensibilisation, des écrivains de la région tels que Elfried Tomsuwa, Marius Bodjona, etc ont marqué de leur présence.

Quant à la question de Steve Bodjona relative à l’avenir de la littérature, il lui a été répondu que la littérature à un avenir qui est entre nos mains ». Puis s’en suivie la lecture des poèmes de LauraVie AHAMADAH Funmilayo pour détendre l’assistance.S’adressant aux jeunes, il a été dit que la communauté littéraire féminine togolaise encourage vivement les jeunes à se donner à la littérature, ce qui pourrait les aider à améliorer leurs écrits et leurs s oralités.  

Kpatchaa ATCHASSIBINI

Laabali

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