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Terrorisme/Togo: Ces engins explosifs connus des GILAT

par Edouard Samboe - 2023-02-15 00:50:12 1383 vue(s) 0 Comment(s)

EID (Engins explosifs improvisés); EED ( engins explosifs directs) et les GAT ( groupes armés terroristes). Voici entre autres les obstacles du Groupement d’Intervention Léger Anti-terroriste (GILAT), une unité des forces spéciales de l’opération Koundjouaré en poste dans la région des savanes, depuis 2021. L’année 2022 a révélé que le silence des GILAT n’est pas synonyme de l’absence de guerre.L’option de la discrétion de l’armée togolaise dans le combat contre les GAT ne traduit non plus la fin de la crise. L’assymétrie du conflit ce dernier semestre a révélé la véritable nature de la nébuleuse qui lorgne la frontière nord-est du pays et surtout sa capacité à anticiper et à enrôler parmi les civils des trois frontières.

C’est la sueur froide qui coule à 700 km de Lomé la capitale. Nous sommes à la frontière entre le Togo et ses deux voisins: le Burkina Faso et le Bénin. Le premier voisin, le Burkina Faso a perdu le contrôle de ses frontières sud-est. Même si les FDS du Burkina et les VDP infligent des pertes aux GAT. Dans l’ensemble, la région de l’Est l’une des plus grandes régions du Burkina n’est toujours pas sous contrôle de l’Etat. Avec ses trois frontières, la région de l’Est du Burkina vit un blocus tout au long de ses frontières.

Le second voisin, le Bénin résiste tant bien que mal, depuis 23 mois. Ce dernier subit des incursions extrémistes sur son sol, mais a opté pour la défense de son espace territorial. Ce pays frontalier du Burkina, contrairement au Togo n’a pas de convention de dépassement des frontières avec le Burkina. Le Bénin a opté pour la frappe et le refoulement des GAT loin de son espace territorial. Il travaille surtout à démanteler les cellules dormantes et désorganiser les enrôlements de ses jeunes.

Tout comme le Togo et le Burkina, le Bénin opère également sur le volet « lutte contre le financement des terroristes». Sauf dans le cadre du cercle triangulaire que partagent les trois pays, une zone gérée par les GAT. C’est le foyer de tension et le nid de préparation des embuscades sur tous les trois pays. Ce point triangulaire entre les trois pays assure la mobilité des GAT le long des frontières communes. Il s’agit des localités très actives la nuit, et vides dans la journée. Ce qui une difficulté pour les armées, surtout togolaises qui ont des descentes dans cette partie du bastion terroriste.

Selon des sources ces groupuscules nébuleuses sont très actives, et écument de l’est à l’oeut des frontières du Togo avec le Burkina et le Nord du Bénin. On parle des déplacements groupés de combattants qui balaient sur leurs passages du bétail des populations civiles, et menacent de représailles contres les résistants.

A l’origine, outre le village de Lallabiga, Tambibongou et Sonktangou, les groupes armés étendent leurs activités dans les villages voisins comme Toukoudga et Simgabou. C’est dans lesdits villages qu’ils ont enregistré des pertes énormes à eux infligées par les FAT. N’ayant pu riposter, ils ont anticipé et ont décidé d’opter pour les IED. Lesquels IED ont poussé les FAT à revoir leur tactique. Mais ces derniers mois, les GAT ont affûté leurs armes EED contre l’avancée des FAT et contre les populations civiles. Une situation qui complique la lutte. L’armée togolaise a déminé plusieurs villages ces derniers mois. Depuis les dernières attaques, les FAT ont percé dans le déminage des IED et EED. Mais la problématique de contrôle des chaînes d’approvisionnement en matériel de fabrication des IED. Les villages comme Tiwouri et Kpembol ont été des laboratoires de destructions des IED ou EED posés par la GAT.

L’armée togolaise qui a réduit le degré d’approvisionnement en carburant aux GAT, a aussi contrôlé l’octroi des engins roulants et des vivres. Mais la question de la chaîne d’approvisionnement du matériel de fabrication des IED et EED est au cœur des préocupations des GILAT. Les GILAT pensent que les engrais , tels l’urée, ou NPK, le Nitrate, etc, participent à équiper les GAT en matériels de fabrication des engins explosifs. Mais leur circuit d’acheminement demeure une épine dans les pieds. Les prochains mois, le véritable combat des GILAT consistera a démanteler les circuits de fabrication et de transfert du matériel des engins explosifs.

L’armée togolaise , au bout de 22 mois de combats contre le JNIM a appris à travers les sueurs froides la maîtrise des outils d’engins explosifs improvisés , les pièges et les embuscades.

Crédit image: Net

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