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Opinion

Yark Damehamme: L’insubmersible général qui murmure aux oreilles de Faure Gnassimgbé

par Edouard Samboe - 2025-10-13 22:37:03 296 vue(s) 0 Comment(s)

C’est désormais l’homme qui  va murmurer aux oreilles de Faure Gnassingbé dans la 5e République. A 62  ans, ce gendarme issu des Cuesta de Bombouaka, devenu général de brigade des forces armées nationales , est un véritable caméléon. Sa force: c’est qu’il ne fait d’ombre à personne, et n’envie personne. Son secret: c’est qu’il s’est être fidèle, et sait garder les «secrets». Insubmersible des arcanes politiques, il  a  toujours su déjouer des pronostics pour évoluer en eau trouble. Du premier «Flic» de l’Etat,  à la «fourniture d’eau potable», puis à la «Transhumance», cette dernière décennie a été pour lui, un véritable test de la gestion de la chose ministérielle. Longtemps resté débout pour parcourir le pays, il va désormais s’asseoir aux cotés de Faure Gnassingbé. Un exercice difficile , mais pas impossible pour ce militaire qui selon ses proches  demeure l’un des «hommes les mieux renseignés de la sous région».

« Nul ne saurait dire quand il vient, et quand il part». C’est ainsi qu’est décrit l’imprévisibilité de Damehamme Yark, quand il était jeune officier. Une Seconde nature qui va le suivre jusqu’en 2025. Un jeune gendarme issu des milieux défavorisés qui va tisser sa toile jusqu’au sommet en déjouant les pronostics. Officier supérieur, contre toute attente, il est élevé au grade de général de brigade à la surprise générale de tous. Lors des précédents gouvernements, il arrive toujours sur la liste d’attente.Comme une pluie des dernières saisons. Alors qu’on annonçait sa retraite politique, il refait surface en 2025. Mais cette fois-ci comme «Lieutenant du président du Conseil». Toujours, à la surprise générale de tous.Comme disait Pascal Bodjona « le chien aboie, la caravane passe». Cette fois-ci, il est encore passé, là ou, il était le moins attendu. Damehamme Yark, c’est ce gnome qui fait de la discrétion une technique de survie ; même si sa taille et sa voix font de lui,un homo sapiens de sa clique.

En décembre prochain, il aura 63 ans. Mais l’homme n’a pas changé de son humanité. Ceci est l’avis de ses admirateurs. A en croire ses proches, c’est un « militaire et c’est tout». C’est-a-dire un homme d’État dépourvu de toutes ambitions personnelles. Il aime l’État comme on le lui a appris et prêt à défendre les institutions. Fidèle parmi les fidèles, Damehamme Yark est dénué d’ambition égoiste, sauf au service exclusif d’un président dont il sera le directeur de cabinet.Comme les années antérieures, la situation n’a guère changé , sauf sa promotion,et encore cette fois-ci, le général Yark servira Faure Gnassingbé d’une main discrète mais ferme.Sa discipline fait de lui l’homme qui sait baisser le ton et murmurer au «Patron». Homme de confiance de Faure Gnassingbé, il a appris de ses prédécesseurs, qu’il faut être prudent dans la gestion de la chose publique.

Militaire de carrière, il connait le respect de la hiérarchie et l’abnégation. Avec le général dit-on , c’est la vielle école.Il se lève tôt, rend compte au patron et s’éclipse.  D’ailleurs, on dit de lui qu’il sait ne pas entrer en confrontation directe. L’une de ses forces, c’est qu’il sait se tenir éloigné des affaires, qui ont été fatales à d’autres, notamment l’argent et les femmes.

Même s’il sourit moins en public, il sait s’éclater  devant son cercle restreint d’amis.A son arc, il  à connaissance, qu’il mieux vaut ne pas se frotter avec ceux qui sont dans la ligne rouge du «patron». D’ailleurs, jusqu’ici il a su se tenir à distance respectueuse des ambitions égoïstes. Le général a démontré jusqu’ici, qu’il sait gérer de bout en bout les affaires de l’État à lui confiées.  Celui qui ne pleure de ses douleurs en public, que devant Allah sait que la foi est un creuset essentiel pour s’extirper des eaux troubles.

Au temps dur de l’opposition politique,  Yark de l’époque avait démontré qu’il ne sait pas contrarier les affaires de la présidence, et n’affiche pas d’ambitions politiques. Lors de ses passages à l’Assemblée nationale, il a aussi démontré qu’il n’aime pas les joutes verbales inutiles.Homme de concision lorsqu’il réclame les rapports, toutefois il sait jouer au fourmi lorsqu’il s’agit d’investiguer. Un talent que le président du Conseil saurait apprécier. Contrairement à plusieurs de ses collègues ministres, le général selon ses proches est réputé pour sa sobriété, n’aime guère les mondanités, craint les fuites dans la presse. Les bains de foule ne sont pas ses affaires. Jusqu’ici à l’opposé de plusieurs de ses collègues ministres, le général à chaque fois qu’il passe par le palais présidentiel , c’est parler de l’avancée de la nation. Les coups bas, les crocs en jambes ne sont pas ses oignons. Il n’envie personne, et ne se compare à personne. Pour lui; c’est Dieu qui élève et qui fait les rois.


Avec le poste du directeur de cabinet, le général Yark va devoir remplacer le treihis par la veste. Et là, il lui en faut de belles cravates. Et il sait qu’il peut compter sur le président du Conseil. Venu du sommet des hautes montagnes de Tandjouaré, à 650 km de Lomé, élevé au sommet de la gendarmerie, il côtoiera désormais le chef suprême des Armées. Mais cette foi-ci dans la gestion des grandes affaires de la république.ET, il sait qu’il devrait travailler plus que ce qui a été fait, parce que le peuple crie la famine, et la jeunesse crie le chômage.

La rédaction

Laabali

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