Personne ne pouvait l’imaginer ! Et pourtant, quelques heures plutôt, les trois jeunes debout sur la route du contournement au quartier Gabaog à environ deux cents mètres du nouveau marché de tomates étaient des braqueurs. Les riverains ne s’en rendront compte qu’après qu’ils aient commis leur forfait.
Le phénomène d’agression suivie de vol de moto devient un fait ordinaire à Dapaong ces derniers temps. Malgré l’excellent travail qu’abattent au quotidien les forces de l’ordre et de sécurité, les voleurs continuent eux aussi de faire des victimes. Sortir à moto dans les quartiers périphériques à Dapaong devient un cauchemar. Les axes Nassablé- Sibortoti, Nassablé- Tantigou-Barrage-Toulonga, Kountong-bong- Timanga, pour ne citer que ceux -là sont dangereux pour motocyclistes à la tombée de la nuit. Mais la zone la plus inquiétante demeure le quartier Nassablé, derrière le village d’enfants SOS et les encablures de la paroisse Saint Paul. Dans ces parages, le vol de moto est quasi quotidien. Ce jeudi 25 janvier, un motocycliste en a encore fait les frais. Il sonnait environ 19h 30 quand le sieur Bouraïma, habitant le quartier Nakolgou a vu sa moto arraché. » Ils m’ont demandé de m’arrêter, je ne savais pas que c’était des voleurs. À peine ai-je mis le pied à terre qu’ils m’ont séquestré et roulé sur le sol. L’un m’a serré par la gorge et l’autre m’a fermé la bouche. Le troisième à commencer par m’asséner des coups à l’aide d’une machette. » explique t-il. L’infortuné n’a eu la vie sauve que grâce à une dame qui de loin, ayant vu la scène, à crié au secours. Les malfrats ont abandonné la victime au sol et pris la fuite après lui avoir dépouillé de son téléphone portable et emporté sa moto neuve de marque Haojue métro. Les habitants du quartier ont affirmé que ces jeunes étaient arrêtés là peu avant dix heures et que personne n’avait pensé qu’ils étaient des voleurs. Il y’a quelques semaines, ajoute t-ils, dans les mêmes parages, une dame avait été agressée peu avant dix heures. Alertés, les habitants du quartier avaient accourus et les malfaiteurs s’étaient évanouis dans la nature sans pouvoir emporter le butin.
Les agressions suivies de vol de moto dans ce quartier sont très récurrents d’après les habitants qui ne cachent plus leur émoi. » Quand tu as une urgence la nuit et que tu dois sortir, c’est avec la peur au ventre. Et si tu sors et la nuit te surprend en ville, rentrer chez soi devient un cauchemar » explique une institutrice qui vient d’intégrer sa maison dans le quartier.
Prudence et vigilance aux motocyclistes surtout pendant la nuit.
Robert Douti
Laabali
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