Dans le cadre des projets de consolidation de la paix au Togo, une recontre a été organisée en vue de concerter les Parties Prenantes sur les Réalisations et les Perspectives du Projet PEV-BBT, un projet transfrontalier entre le Bénin, le Burkina Faso et le Togo. La rencontre a démarré ce mercredi 7 décembre dans la Salle Foadan de l’Hôtel Dapaong en présence des autorités locales et des représentants du pouvoir central, appuyé par les partenaires en développement.
Depuis 2018, le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (UNPBF) finance des initiatives en vue de répondre aux défis auxquels le Togo fait face et à la profonde aspiration du peuple togolais à la concorde et à la paix. C’est dans ce sens que cette rencontre intitulée “ Concertation Nationale des Parties Prenantes sur les Réalisations et les Perspectives du Projet PEV-BBT” a été organisée. Elle avait pour objectif de faire le bilan de réalisation des projets PBF en l’occurrence le « Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina et du Togo », de présenter une analyse de l’impact de l’extrémisme violent sur la jeunesse et de présenter l’approche du Togo pour faire face à la menace de l’extrémisme violent et du terrorisme. C’est une initiative transfrontalière conjointe entre les trois pays qui répond à une menace commune à savoir la montée des conflits communautaires et parmi lesquels ceux liés à l’extrémisme violent.
Au Togo, le projet a été mis en œuvre dans la région des Savanes et les communes ciblées se trouvent dans la préfecture de Cinkassé, Tône, Oti-Sud, Kpendjal et Kpendjal-Ouest, qui agrègent le plus grand nombre de facteurs à risques, notamment ceux liés à des conflits récurrents susceptible de conduire à l’extrémisme violent.
Notons qu’après les mots de bienvenue à tous les participants par le représentant du préfet de l’Oti Colonel Wadja Gbandi, le conseiller Paix- Développement pour les Nations Unies du Togo, Mr Herve-Jude Komlavi SIABI a aussi donner son mots de circonstance. Il a rappelé que ≪ que depuis des années, les Nations Unies au Togo travaillent en vue d’apporter son appui aux politiques et stratégies nationales de lutte contre les conflits et l’extremisme violent ≫.
Les conclusions de l’atelier vont contribuer à formuler la seconde phase du projet en vue de renforcer les acquis de la première phase.
Reine Sougléman Blagou
Laabali.com