L’information s’est répandue comme une traînée de poudre à travers la ville en cette journée où l’église catholique commémore la Toussaint. L’auteur, connue sous le nom de Saint Olivier a non seulement par ses actes souillé le nom de son saint patron mais aussi plongé désormais toute une famille dans le désarroi. Et pourtant , tout a bien commencé la veille et la victime n’aurait crû pour rien au monde que les choses se termineraient d’une si triste manière. Suzanne (nom d’emprunt ) n’avait certainement pas connaissance de cet adage Gourma qui dit que » si tu vois une tortue tuée par une flèche, c’est que son assassin est à rechercher parmi ses proches », comme pour dire que les personnes à craindre le plus se trouvent dans notre entourage. La scène, selon des témoins contactés par Laabali, s’est déroulée dans une auberge de la place dans un quartier au Nord de la ville de Dapaong.
Dame Suzanne, apprend t-on, la quarantaine , veuve, mère de 3 enfants est couturière . Au départ, elle exposait ses marchandises dans son atelier mais le commerce a finit par prendre le dessus sur la couture. Elle ferme son atelier et devient revendeuse ambulante, proposant aux clients ses marchandises qu’elle transporte sur sa moto. Il y a un an, elle fait la connaissance d’un certain Olivier qui déclare être venu de Lomé pour un travaille à Togocom. Suzanne succombe au charme du jeune homme avec qui elle noue une relation intime. Le mardi 31 Octobre 2023, le quidam débarque comme d’habitude à Dapaong et embarque sa dulcinée dans l’après midi pour une auberge en vue d’assouvir ces désirs libidinaux. Autour de 21heure, après une délicieuse partie de jambes en l’air, la soif sexuelle étanchée, la dame rejoint son domicile laissant son « coq » qui déclare au gérant des lieux qu’il y passera la nuit et ne rentrera qu’au lendemain. Ce mercredi matin vers 8 heures, dame Suzanne retrouve son homme à l’auberge pas seulement pour s’assurer qu’il y a passé une bonne nuit mais aussi, lui offrir une dernière dose au lit, « the last before the road » comme on dit couramment. Et, en bonne compagne, elle y est revenue le panier bien garni car, pour garder le cœur d’un homme me semble t-il, il faut entretenir son ventre avant de lui servir le bas du ventre. Malheureusement, la pauvre dame ne pouvait imaginer que le regard innocent de saint Olivier cachait un plan diabolique bien mûri. Après une dernière partie d’ébats , Olivier propose à sa dulcinée de prendre un pot dans la buvette de l’auberge. C’est en prenant un verre qu’il simule un coup de fil, sort dehors, et tarde à revenir. Lassée, la dame sort à sa recherche et constate que sa moto a disparu. Elle court dans la chambre et ne trouve pas la clée de sa moto mais le sac de son ami est là seulement, le contenu n’est rien d’autre qu’un complet de raglan, une culotte usagée et des sachets plastiques qui enveloppent habituellement les nouvelles motos: La pauvre dame se rend compte qu’elle vient d’être victime d’un vol.
Le prix de naïveté
L’amour rend aveugle dit-on souvent et malheureusement c’est une triste réalité. Durant une année de relation intime, la victime affirme n’avoir aucune autre information sur celui là qui vient de lui « arracher son pied » après lui avoir offert des instants paradisiaques au lit. Tout ce qu’elle sait de lui, c’est que le quidam serait venu de Lomé et s’appelle Olivier. Aucune autre information sur son identité réelle, ni sur celle de sa famille. La seule trace qui pouvait aider la police dans la traque du voleur serait sa photo. Ironie du sort, le téléphone Android de la dame et son porte monnaie contenant 130000f sont restés dans le coffre de la moto volé !
Auberges et insécurité, faut-il s’inquiéter ?
À Dapaong, les auberges poussent à chaque coin de rue avec la ruée des investisseurs dans le secteur de l’immobilier. Malheureusement , à en croire certaines langues en ville, cette situation aurait permis de « légaliser » la pratique de l’infidélité conjugale, l’un des sports favoris au Togo. Le pire, constate-t-on, ces lieux font de plus en plus de victimes allant des vols de motos au décès des clients, parfois en plein ébats. L’inquiétude se pose beaucoup plus, depuis l’avènement des attaques terroristes. « Si dans les hôtels, les clients sont tenus à montrer leurs pièces d’identité, c’est loin d’être le cas dans les auberges où ceux qui viennent y arrivent juste pour quelques heures de repos. Et pourtant, en l’espace de quelques minutes, tout peut arriver » se complaint Samuel Nabédé, militaire à la retraite. « Dans le cas du vol de la moto de dame Suzanne, le voleur pouvait lui ôter la vie dans la chambre et se fondre dans la nature sans laisser de traces et c’est le propriétaire des lieux qui en ferait les frais » ajoute t-il. Certains témoins estiment que des malfaiteurs pourraient exploiter la piste des auberges comme faille pour réaliser leurs plans funestes. Il va falloir penser à sensibiliser les acteurs de ce secteur. Pour d’autres témoins de la scène de cet après midi, il faut même envisager l’installation de caméras de surveillance dans ses lieux. Une proposition qui sans doute ne serait du goût ni des clients et moins encore de celui des tenants d’auberges au regard de la nature de l’activité principale qui se mène dans ces lieux. Tout compte fait, la sécurité a un coût !
Robert Douti
Laabali
Hummmmmm
La pauvre Dame.
Que c’est triste 😪
Très triste
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