Le Togo accueille depuis ce matin la conférence parlementaire sur la lutte contre le terrorisme. Durant deux jours, plus de 200 participants vont se pencher sur comment apporter une réponse collective et concertée a ce fléau qui se joue des frontières et endeuille nos populations.
Au cours de cette rencontre, la question des jeunes sera largement abordée.
Le constat est que c’est elle qui est au centre de la question terroriste comme l’a souligné d’entrée le président de l’Assemblée nationale du Niger Séini Oumarou dans son du discours de circonstance. Selon ses propos: » Ceux qui portent des armes contre nous sont des individus dans la fleur de l’âge. S’ils ne sont pas à l’origine du phénomène, ils en sont les bras armés» a-t-il relevé avant d’ajouter plus loin qu’en zone rurale, il a été observé que les recrues des terroristes sont principalement constituées de jeunes désœuvrés, apâtés par de fausses promesses. Il revient de repenser toute la politique relative à la jeunesse.
Une partie du nœud du problème étant connu, il reviendra aux élus présents à la conférence de Lomé de trouver des réponses aux interrogations qui ont meublées une partie du discours d’ouverture de Tségan Yawa , présidente de l’assemblée nationale du Togo : « Comment canaliser toute l’énergie dont elle(la jeunesse) regorge pour en faire un bouclier pour nos différentes nations tout en trouvant des solutions pertinentes et efficaces à leurs différents besoins ? » S’est interrogée le numéro un du législatif togolais.
En clair , la rencontre de Lomé servira de cadre d’échanges en vue de trouver des voix et moyens pour offrir à la jeunesse une belle promotion et un avenir radieux. L’autre intérêt de ces deux jours de travaux sera de réaffirmer la nécessité de l’engagement des parlementaires dans la lutte contre le fléau du terrorisme. Et c’est là qu’intervient le rôle du député pris individuellement ou collectivement. » Le député pris individuellement doit initier des lois succeptibles d’inciter les jeunes à mieux intégrer la vie active. Quand aux parlements, ils se doivent d’aller davantage vers la jeunesse à travers des campagnes de sensibilisation sur des thématiques portant de sur le civisme et la citoyenneté.
En attendant les conclusions des travaux de cette conférence, les dés sont jetés et « un futur sans terrorisme » est bien possible avec la volonté conjuguée des représentants du peuple et celle de leurs États respectifs
Bernard Bandéguini
Laabali.com