En brandissant les pancartes contre l'arrivée des émissaires de la CEDEAO au Burkina, les manifestants entendaient défendre leurs idéaux. En scandant les solgans anti politiques françaises dans les rues de Ouagadougou, ces manifestants entendaient rompre avec les anciennes pratiques.
" CEDEAO, les larbins" , " CEDEAO , on n'a pas bésoin d'élections, on a bésoin des armes", etc. C'était entre autres ce qui était écrit sur les pancartes devant l'entrée de l'aéroport de Ouagadougou, et à Ouaga2000. Pour contre cette colère contre la CEDEAO , Djibril Sawadogo, responsable d'une Organisation de la société civile explique: " C'est nous qui avons fait le coup d'Etat, après plusieurs manifestations pour reclamer la sécurité. Pendant plus de sept asn de souffrance, la CEDEAO n'a pas envoyé les armes pour nous aider. Aujourd'hui, la CEDEAO veut nous parler des élections. On n'en veut pas, sans la paix au Burkina". De son Coté Malouf Sorgho ajoute : " al CEDEAO est envoyée par la France, nous pensons que nous n'avons d'ordres à recevoir de quiconque. Nous sommes un pays indépendant".
Dans la foulée, d'autres manifestants ont expliqué que les membres de la CEDEAO qui entendent donner les leçons au Burkina Faso ne sont pas crédibles. Ils pensent que les réalités des pays ne sont pas les memes. Ils dénoncent la condescendance de certains d'Etat africains qui n'ont pas pu organiser des élections correctes dans leurs pays, mais entendent pousser le Burkina vers les élections sans paix.
Les manifestants qui ont pris à partie les installations de la France ont expliqué dénoncer la main mise du gouvernement français dans les affaires politiques du Burkina Faso. En guise d'exemple, ils ont expliqué si certains présidents burkinabè à l'image de Blaise Compaoré n'ont pas travaillé dans l'intéret du peuple burkinabè, c'est parce qu'ils travaillaient dans l'intéret de la France. Ils dénoncent l'absence des resultats de la lutte contre l'insécurité, alors que l'armée française est engagée.
D'autres ont dénonçé le FR CFA, la présence des bases militaires français , mais aussi les discours condescents du gouvernement français à l'endroit de certains africains.
Entre autres manifestants ont manifesté pour démandé l'ouverture d'une coopération militaire avec la Russie, la Chine et l'Iran, à l'image du Mali et la république centrafricaine.
Edouard Kamboissoa Samboé
Ouagadougou
Laabali.com