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Transhumance et extrémisme violent : Les éleveurs pris entre deux feux

par Edouard Samboe - 2025-10-20 18:21:01 1105 vue(s) 1 Comment(s)

La région du Gourma togolais, carrefour entre le Burkina Faso, le Togo et le Bénin, voit sa vocation pastorale détournée par des réseaux criminels et extrémistes. Les éleveurs y vivent désormais sous la menace permanente : victimes de pillages par des groupes armés ou soupçonnés par les autorités d’être complices du terrorisme. Dans ce contexte d’insécurité croissante, la transhumance, source de vie et d’identité, devient un enjeu de survie collective.

  • Carte des couloirs classiques de transhumance dans la région des Savanes

Depuis quelques années, les transhumants du nord du Togo sont dans le viseur des autorités et des forces de défense et de sécurité. Accusés d’entretenir des liens occultes avec des groupes extrémistes – à travers le financement clandestin, le recrutement de jeunes ou la commission d’exactions – ils font l’objet de mesures sévères : fermeture du marché à bétail de Koundjouaré, interdiction de vente pour les troupeaux issus de la transhumance, contrôles renforcés sur les couloirs de passage.

Surface des pâturages et de transhumance qui lient le Togo et le Burkina Faso

La pression ne vient toutefois pas uniquement de l’État. Les civils subissent également la violence directe des groupes armés qui les dépouillent de leur bétail, incendient leurs villages et exigent parfois leur exil.

De la terre d’échange à la ligne de front

Au cœur de ces tensions se trouve le « Gourma togolais », une zone à cheval sur l’extrême nord-est du Togo, le Bénin et le Burkina Faso. De Yambouate à Djanfonden, en passant par Mandouri ou Tambonga, s’étend un demi-cercle de localités autrefois intégrées au parc W-Arlit-Pendjari et historiquement ouvertes à la transhumance. La région doit d’ailleurs son nom à la grande rivière « Kpendjal », qui, via la rivière Kpentali, irrigue pâturages et plaines et assure, depuis des générations, la subsistance des éleveurs gourmantché. « Ce fleuve sert de source d’abreuvage du bétail et ses rives servent de pâturages aux animaux de plusieurs pays depuis des siècles », raconte Maldja X, éleveur et pêcheur.

  • Circuits de transhumance en fonction des saisons

L’identité « Gourma » – absente des subdivisions administratives officielles – relève d’une revendication locale forte : ici, les habitants désignent leur appartenance territoriale et ethnique par « notre Gourma », un marqueur d’ancrage communautaire.

Devenue porte d’entrée de l’extrémisme violent sur le nord du Togo, la région est secouée depuis 2021 par une succession d’attaques armées. Dans la nuit du 10 au 11 novembre 2021, l’opération Koundjouaré – de l’unité antiterroriste de l’armée togolaise – repousse une première incursion venue du Burkina Faso. Sept mois plus tard, celle de Kpinkankandi fait huit morts parmi les soldats togolais. Revendiquée par le GSIM (affilié à Al-Qaïda), elle fait basculer le Kpendjal dans la spirale des incursions armées, en raison de sa proximité directe avec le Burkina Faso. Depuis, le phénomène n’a cessé de s’amplifier au rythme de la progression sahélienne du djihadisme malgré les efforts sécuritaires.

  • Les parcs animaliers saisonniers et circuits de passages des transhumants et troupeaux

Entre crise pastorale et enjeux sécuritaires

À l’épreuve de l’expansion des groupes armés, la Région des Savanes du Togo – espace historique d’élevage – se ferme progressivement. « Nos pères ont élevé des bêtes ici, avant eux, c’étaient nos aïeux. […] Quand c’était calme, on tournait dans les Savanes », témoigne Ladji Boli, membre de l’Association Tabital Pulaaku. Pourtant, la mobilité pastorale, jadis synonyme de dialogue et de commerce, est aujourd’hui perçue comme facteur de risque. Un rapport officiel note qu’une majorité des bouviers entrant au Togo ne seraient plus « des transhumants pacifiques ». Cette affirmation provient du ministre d’État togolais Damehame Yark, chargé des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, rapporté par le site Republic of Togo. Les Renseignements généraux togolais, qui sont en réalité cités par le ministre,  avertissent que « la majorité des bouviers entrant au Togo ne sont pas des transhumants pacifiques, ce qui alimente les conflits avec les populations locales ». Toutes choses qui entretiennent la défiance et accroît les conflits avec les agriculteurs, dans une région traditionnellement marquée par la tension foncière. Ainsi depuis 2022, l’état d’urgence sécuritaire est en vigueur dans la région. L’accès aux ressources, la traversée des pistes ancestrales et même le maintien sur les lieux deviennent sources de suspicion, tandis que la transhumance – autrefois voie d’intégration régionale – cristallise désormais la peur et l’incompréhension.

Mais la violence extrême devient de plus en plus une réalité dans la zone. En décembre 2022, à Sanloaga, le parc de bétail a été vidé et incendié par les groupes extrémistes, laissant derrière eux des restes calcinés et des familles traumatisées. Quelques mois plus tard, le scénario se répète à Waldjouague : attaques, victimes, troupeaux enlevés. Désormais, la menace plane sur l’ensemble des villages des Savanes.

Une transhumance de grande ampleur freinée par l’insécurité

La région des Savanes, carrefour transfrontalier du nord du Togo, s’ouvre à l’ouest sur le Ghana, au nord sur le Burkina Faso et à l’est sur le Bénin. Le « Gourma togolais », concept forgé localement, borde la province burkinabè de la Kompienga, la commune de Matéri (Bénin) et s’étend jusqu’aux départements de la Donga et de l’Atakora côté béninois. Le rapport d’évaluation final PBF/OIM–PNUD (BBT) décrit bien l’aggravation de l’insécurité transfrontalière et le ciblage des communes de cette région. Certaines zones de l’ouest, proches du Ghana, restent relativement calmes, mais l’extrême nord-est demeure sous tension persistante, souligne le rapport.

Depuis 2021, l’insécurité s’étend peu à peu à travers la bande frontière. Des villages entiers, emblématiques des couloirs historiques de transhumance, se ferment à la circulation des troupeaux de peur des attaques, des engins explosifs ou du vol de bétail opéré par les combattants affiliés au JNIM. Un rapport de la Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GI-TOC) de 2025 met en lumière le vol de bétail comme un élément central des opérations du JNIM dans la zone, avec des attaques fréquentes, la fermeture de villages, et une perturbation majeure des couloirs traditionnels de transhumance dans des zones frontalières au Sahel, incluant les Savanes au Togo. Désormais, la transhumance ne suit plus les axes traditionnels : chassés du nord, les éleveurs se déplacent horizontalement vers le sud pour échapper à la violence.

Couloirs de transhumance d’hier, territoires de la peur d’aujourd’hui


Avant la crise sécuritaire, les frontières entre le Burkina, le Togo et le Bénin étaient parcourues chaque saison par des milliers de bovins, d’ovins et de caprins en quête de pâturages. Aujourd’hui, des localités comme Djantchogou, Lalabiga, Gouandé ou Blamonga témoignent de la brutalité de la situation : troupeaux volés, familles déplacées, villages abandonnés, comme le souligne le rapport CIRAD Département ES N°2012-208 705 sur l’Actualisation des données sur le commerce du bétail au Togo. « J’ai perdu 75 bœufs, sans compter les poules, les ânes et les cabris, arrachés par les groupes armés », relate Manou X, villageois de Djantchogou, qui réclame la présence de l’armée pour protéger la population.

En 2022, le gouvernement du Togo recensait près de 4 200 personnes déplacées issues de 789 ménages, principalement des familles rurales alliant élevage et agriculture. Ces déplacés rapportent des pertes complètes de bétails volés ou abandonnés dans la fuite. Concernant les chiffres officiels, le gouvernement togolais recensait en 2022 près de 4 200 personnes déplacées provenant de 789 ménages dans la région des Savanes, consécutivement aux attaques djihadistes, principalement rurales et éleveuses. Plusieurs rapports humanitaires et d’ONG confirment ces déplacements de masse et la perte de bétail dans la fuite.
Le Gourma togolais, carrefour séculaire de la transhumance ouest-africaine, reliait jadis la Kompienga burkinabè, la Donga béninoise, la Kara et la Centrale togolaises jusqu’au Ghana. Des points stratégiques comme le fleuve Oti, les plaines de Naboulougou ou la réserve de la Kéran servaient de halte aux troupeaux, créant d’intenses échanges entre éleveurs burkinabè, nigériens, béninois, et locaux.
Aujourd’hui, de Tambate à Mandouri ou de Nadoba à la plaine de Péssidé, ce sont surtout les vestiges de ce dynamisme pastoral qui subsistent, à en croire le travail rapporté de la FAO et du CIRAD en 2020. Les transhumants parcourent désormais de plus longues distances pour accéder à des pâturages sûrs, traversant forêts, collines, vallées et réserves fauniques.

Une dynamique de survie collective sous la menace  


La concentration des troupeaux dans des espaces restreints, la compétition accrue pour la ressource, la croissance démographique et l’extension des cultures exacerbent les tensions entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires. Vols de bétail, incidents liés aux mines, affrontements fonciers, pollution de l’eau : les occasions de frictions se multiplient. Déjà en 2009, à Lalabiga, et plus récemment à Tchimoury ou Pognon, des conflits ouverts ont éclaté pour la gestion de pâturages et de points d’eau.
Depuis 2000, les localités de Borgou, Ogaro, Namoundjouaré, Tambonga, et les préfectures de Kpendjal et Kpendjal-Ouest enregistrent chaque année des heurts liés à la dégradation de l’environnement ou à la mauvaise gouvernance foncière, témoignent des sources officielles locales.
Aujourd’hui, la transhumance dans le Gourma togolais reste un enjeu vital même si elle est de plus en plus risquée. Elle continue de façonner la géographie humaine, agricole et économique d’une région où chaque troupeau en mouvement est à la fois porteur d’espoir, d’instabilité… et de souvenirs douloureux.

Les groupes armés extrémistes au cœur du vol de bétail et de l’économie de guerre

Le vol de bétail s’impose comme une mécanique centrale du conflit et de l’instabilité au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Selon Global Initiative, les groupes extrémistes comme Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM, affilié à Al-Qaïda) et l’État islamique au Sahel (IS Sahel) ont bâti une véritable économie de guerre sur ce pillage. Ils tirent profit de la vente des animaux volés pour financer armes et opérations, tout en accroissant leur influence auprès des communautés pastorales locales. Leur rôle ne se limite pas à l’extorsion : ils s’insèrent dans l’économie pastorale en se présentant comme défenseurs des éleveurs contre d’autres groupes, renforçant ainsi leur légitimité locale.

Dans le nord du Togo, cette dynamique n’a fait que s’intensifier depuis 2021. Les plus gros vols de bétail sont recensés précisément dans les localités les plus touchées par les violences : quartiers ruraux de Tomonle, Bagré, Bamone, Namoundjoga, Malgbangou. Depuis 2022, ce sont des centaines de têtes – bœufs, moutons, chèvres, ânes – arrachées de force dans plus de 28 villages, avec des pertes économiques colossales pour les éleveurs et agriculteurs. Selon Alternative Togo, plusieurs attaques menées par des groupes armés dans ces villages ont entraîné le vol de centaines de têtes de bétail durant les dernières années, provoquant des pertes économiques importantes pour les éleveurs et les agriculteurs. Le 21 juin 2024, par exemple, dans le village de Bamone (canton de Namoundjoga), des terroristes ont dérobé plusieurs troupeaux lors d’une incursion nocturne. Le 13 août 2024, à Tomonle, dans le village de Bagré, des éléments armés ont emporté un nombre indéterminé de bœufs, après avoir semé la panique dans la localité. À Malgbangou, un troupeau de 52 bœufs et 12 moutons ont été volés dans la nuit du 24 juillet 2024.

C’est face à l’ampleur de ce phénomène que les autorités togolaises ont décrété des interdictions : fermeture des parcs animaliers issus de la transhumance, blocage des marchés à bétail, limitation de circulation et saisie de troupeaux suspects. Les mesures ne parviennent toutefois pas à endiguer des réseaux de contrebande transfrontalière, qui étendent leurs ramifications jusqu’aux pays voisins.

Attaques et violence extrémistes : vies et troupeaux décimés

Dans la région de Kpendjal, les attaques extrémistes ont laissé un sillage tragique. Ainsi, lors de l’offensive du 14 au 15 juillet 2022, des villages comme Kpembol, Blamonga ou Lalabiga ont vu des dizaines de civils égorgés, la plupart des survivants rapportant l’enlèvement systématique de leurs bétails : « Quand ces enturbannés sont venus, ils ont d’abord réclamé la situation des bétails avant de tuer mon mari », témoigne la femme du chef de Blamonga. Parmi les réfugiés burkinabè ayant fui vers le Togo ou le Ghana entre 2023 et 2025, nombreux sont ceux qui rapportent s’être fait voler leur troupeau : Amado Kientega, Onadja Sogli, Biba Sogli, Kotidja Blimpo… Tous décrivent une même spirale : attaques, contrôles arbitraires, extorsion des animaux dans la fuite. À Cinkassé, ville frontalière avec le Burkina, les réfugiés en provenance de Déboulga ou Zembendé rapportent l’effacement quasi total de leurs cheptels : « Les extrémistes ont pris tout ce qu’ils voyaient après les assauts ». Même les bouchers, à l’instar de Pougnoud-Koom Bila, confirment la brutalité du phénomène, avec des enlèvements de troupeaux de plusieurs centaines de têtes. Les couloirs pastoraux, hier voies de commerce et d’intégration, servent aujourd’hui de lieux d’attaques, d’installation de mines et de passage clandestin. Les explosions à Blamonga et Kpembol témoignent de cette transformation : les passages traditionnels sont devenus dangereux, synonyme de mort pour civils et bétail.

Un trafic qui irrigue les marchés régionaux et fragilise la cohésion sociale

La porosité des frontières amplifie le phénomène : le bétail volé transite du Togo et du Burkina vers le Ghana, où il est vendu à bas prix sur les marchés de Bawku, Bunkpurgu et Mango. Les acheteurs ghanéens, burkinabè ou togolais profitent de la situation : depuis 2019, le prix de la viande a chuté de moitié, assurant une abondance nouvelle dans les boucheries, comme le confirme MY, habitant de Bunkpurgu. Malgré la mise en place de systèmes de traçabilité (codes couleurs, tickets de marché nominaux, contrôle renforcé à Cinkassé), le trafic continue d’alimenter les circuits informels et fait le bonheur des intermédiaires et négociants.

Cette situation de violence et de suspicion a fini de mettre à mal la cohésion locale. La méfiance grandit entre les éleveurs, les agriculteurs et les forces de sécurité, car les premiers cités sont souvent perçus comme complices des groupes extrémistes. Les chefs communautaires et religieux multiplient pourtant les initiatives de dialogue, mais la radicalisation et les reclassements identitaires restent tenaces dans la zone. Le drame de Kongo, au nord du Ghana (août 2025), où une dispute pour la terre a embrasé les rivalités entre Peulh et Bimoba, témoigne du niveau de tension et du sentiment d’injustice vécu : « Même quand l’eau est claire, on accuse la calebasse peulh de l’avoir troublée », résume un leader local.

Les actions du gouvernement togolais face à l’extrémisme violent

Le Togo déploie une stratégie articulée autour de deux axes majeurs : la riposte militaire et la cohésion sociale. Sur le plan militaire, l’opération Koundjoaré mobilise près de 8 000 hommes dans les régions affectées, notamment la région des Savanes, et se distingue par un accompagnement accru des victimes et ayants droit des militaires tombés (assurance maladie universelle, bourses scolaires pour les orphelins, et enregistrement biométrique des familles bénéficiaires). Parallèlement à ces efforts sécuritaires, le gouvernement met en œuvre de nombreux projets de développement à visée sociale : le Programme d’Urgence pour la Région des Savanes (PURS) apporte une assistance humanitaire directe à plus de 70 000 personnes déplacées ou vulnérables, tout en engageant des investissements massifs pour l’accès à l’eau potable, l’électrification rurale, l’aménagement de pistes, le soutien à l’agriculture locale et l’amélioration des infrastructures sociales de base (éducation, santé, sécurité).

Pour renforcer la résilience des communautés et prévenir l’extrémisme violent, le Comité Interministériel de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CIPLEV) déploie des campagnes de sensibilisation dans les zones à risque, notamment auprès des jeunes, des leaders communautaires et religieux, avec le soutien de partenaires internationaux (USAID, PNUD). L’accent est mis sur la coopération entre forces de sécurité, administration et société civile, pour outiller les communautés contre la radicalisation. À l’échelle régionale, le Togo collabore avec les pays voisins (Burkina Faso, Bénin, Ghana) dans le cadre de l’Initiative d’Accra, en faveur d’une mutualisation du renseignement et des opérations militaires transfrontalières. Des échanges d’informations, actions bilatérales et projets conjoints sont aussi conduits le long des frontières pour répondre à l’évolution du risque terroriste et criminel dans le Golfe de Guinée. Sur le terrain humanitaire, des milliers de personnes déplacées trouvent refuge dans des familles d’accueil, avec le soutien conjoint de l’État togolais, d’organisations locales, internationales et de l’Église catholique, qui poursuivent aussi les campagnes de sensibilisation et d’appui social pour les communautés touchées par la crise.

Edouard Kamboissoa SAMBOE

Laabali

Cet article a été élaboré dans le cadre d’un mentorat avec la Global Transnational Organized Crime Initiative (GI-TOC) et La Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO), dans le cadre du projet « Soutien à l’atténuation des effets déstabilisateurs de la criminalité transnationale organisée (M-TOC) ». Le projet M-TOC est commandé par le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères (GFFO) et mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH et le GI-TOC de 2024 à 2025. Cet article est totalement indépendant et ne reflète pas nécessairement les opinions du GI-TOC, du CENOZO, de la GIZ ou du GFFO.

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