Au Togo, l’adoption nuitamment d’une nouvelle constitution ce lundi 25 mars suscite des réaction. Après une sortie de la conférence épiscopale du Togo appelant Faure Gnassingbé à ne pas promulguer le texte, c’est l’opposition politique qui a voulu se faire entendre à travers un point de presse. Malheureusement, les leaders politiques ont été contraint au silence par les éléments de la gendarmerie.
Des gendarmes en cagoules, armés de gaz lacrymogènes et des matraques ont pris d’assaut le siège du parti Alliance des Démocrates pour le Développement intégral (ADDI) ce mercredi à Lomé. La conférence de presse des 19 partis politiques réunis au sein des forces de l’oppositipn démocratique qui était en cours a été violemment dispersée selon nos confrères du site d’information Togo scoop info,
« Sans présenter aucun papier interdisant la rencontre qui se tient à un lieu privé, le commandant de l’unité a ordonné la sorti manu militari de tous ceux qui sont dans l’enceinte du siège. Ceux qui tentaient de s’opposition ont failli être molestés » . Des journalistes ont vu leurs matériel notamment des appareils téléphones confisqués parce qu’ils tentaient de filmer la scène.
Cette conférence de presse préalablement prévue se tenir au centre culturel Loyola dans la banlieue nord de Lomé, a dû être délocalisé à cause des force de l’ordre qui ont investi les lieux avant l’arrivée des conférenciers.
Laabali