Les artisans ne vont pas dans les hôpitaux privés pour l’AMU, mais dans les centres de santé publics. Mais, il n’y a aucune différence, sauf une question de l’harmonisation des prix. Il s’agit des mêmes modalités qui permettent aux travailleurs de l’économie informelle qui traversent une absence de registre d’identification. Il y a souvent un problème d’état civil. Mais l’application de l’AMU passera par les associations et les syndicats.
Entre autres défis et problématiques sont les revenus non traçables, généralement faibles. Sans compter les modalités de paiement à adapter ; de l’assiette de cotisation difficile à déterminer, l’équité contributive, retraite non formalisée au niveau de la sécurité sociale, activités saisonnières des travailleurs agricoles. Les avantages de l’AMU dépassent les petits intérêts de petits groupes. Si une société privée rejoint INAM, on prend en charge les retraités.
Continuer la mobilisation….
Pour les affiliés lesdits groupes à l’AMU, il faut passer par les communes, les chambres de métiers et les associations. Ceci doit se passer par la digitalisation du monde informel. Former et accompagner les pairs éducateurs. Eduquer et sensibiliser les populations. Il faut démarrer à partir d’une population cible pilote sur la base d’un panier des soins essentiels même limité. Faire progressivement l’extension à d’autres cibles. Il faut en place un mécanisme de collecte des cotisations.
Laabali