Après la ville de Dapaong qui a accueilli, environ 59.000 personnes qui ont fui les exactions des groupes armés, c’est le tour de la préfecture de Cinkassé. Ils sont plusieurs dizaines de personnes, en provenance du Burkina Faso, à élire domicile dans les familles d’accueil. Le nombre exact n’est pas défini, mais la situation humanitaire, notamment les besoins sociaux s’annoncent critiques.
Il s’agit des localités, comme Cinkassé ville, Timbou, Sam-naba, Biamkouri, Sawadjouak ; Kpalbiaga et Djakpaga qui servent des localités d’accueil. Ce sont entre autres des villages des communes de Cinkassé 1 et 2, toutes de la préfecture de Cinkassé. La dernière préfecture du Togo, qui fait frontière avec la région du centre-Est du Burkina Faso.
Ces réfugiés, arrivent sur des charrettes et sur des motos, avec leurs enfants et femmes, des villes telles que Sangha, Warhai, Yargatenga, Bittou, Salmeboaré, pour se réfugier dans les familles d’accueil. Ces familles fuient devant la pression des groupes armés extrémistes qui écument, la province, de Boulgou, et du Koulpelgo, dans la région du centre-Est du Burkina Faso. Ces provinces burkinabè sont frontalières au Togo, et sont souvent vécues par les mêmes familles, de part et d’autre. Il s’agit des grandes vagues de déplacement des familles de déplacés burkinabè, en cette année 2023. Mais courant 2023, il y a eu des vagues légères d’individus qui avaient fui la crise sécuritaire dans plusieurs parties du Burkina Faso.
La région de l’Est du Burkina Faso, qui est en proie aux groupes armés, avait été vidée par une partie de sa population, qui a élu domicile dans la préfecture de Kpendjal et de Tone, en province de la province de la Kompienga. Le gouvernement togolais qui a reconnu la présence des réfugiés burkinabè, au côtés des déplacés togolais, comptabilise environ 59.000 personnes.
Aujourd’hui, avec cette vague de déplacés internes, et des réfugiés burkinabè, se posent le préoccupations humanitaires, notamment les besoins sociaux, tels que l’eau, le logement, la nourriture, la santé et la scolarisation.
Edouard Kamboissoa Samboé
Laabali