« Au Mali, au Niger et au Burkina Faso, il n’y a ni usine de fabrique d’armes ni de munitions. Qui
recrute donc ces terroristes ? Qui les entrainent ? Qui les dotent en permanence ? Qui les nourrit et
avec quels moyens ? Croyez-vous à cette philanthropie au nom de laquelle des occidentaux vont
envoyer leurs militaires au Sahel mourir pour les beaux yeux des Sahéliens ? Si oui, qu’est ce qui
justifie les énervements et autres gesticulations diplomatiques dès qu’on dit à la France de déguerpir
militairement?«
Si vous les occidentaux, vous aimez tant les Sahéliens pour y amener vos militaires mourir au nom de
la démocratie, de la liberté, des Droits Humains et de la paix, pourquoi tout le Continent Africain qui
compte 1,3 Milliards d’Habitants, donc le deuxième Continent le plus peuplé, 30 415 873 Km2, et 54
États n’a aucun siège permanent au sein du Conseil de Sécurité avec un Droit de Veto ? N’est-ce pas
au-delà d’un crime d’État, un Crime ONUsien?
Donc halte au mensonge diplomatique grossier consistant à dire que ces puissances impérialistes
viennent au sahel pour défendre la Démocratie et des Droits Humains. Parlant de Droits Humains, je vous rappelle que la première Charte au Monde sur cette question de Droits de l’Homme est bien celle de KURUKAN FUGA de 1236 au Mandé, actuel Mali. De ce fait, que les moralisateurs expansionnistes gardent leurs rhétoriques de respect de droits humains à géométrie variable pour leurs terroristes qu’ils encadrent. Secundo, l’Afrique n’aime pas comparer les morts ! C’est un manque d’éducation que de le faire ! Parconséquent, je m’incline respectueusement sur la mémoire de toutes les nationalités ayant perdu la vie en Afrique en générale et au Sahel en particulier. Ainsi, sur les sorties hasardeuse,
condescendante et malheureuse du Président de la République Française Emmanuel Macron et qui
frisent souvent le ridicule tout se glorifiant d’une hypothétique condescendance sur les peuples
africains, je m’impose le devoir de lui faire un petit cours d’histoire sur sa propre histoire. Voilà
pourquoi, les salles de classes sont faites pour que les enfants apprennent les cours et grandissent
bien, que de s’adonner à autre chose au risque de se perdre à jamais. Mais pour commencer, je
précise qu’aucun peuple africain ne s’est opposé au peuple français : il n’y a pas donc de sentiment
antifrançais en Afrique et il y en aura jamais du fait de notre légendaire hospitalité et amour du
prochain. Il y a que les peuples africains refusent la condescendance, l’arrogance, l’insolence, la
suffisance, le paternalisme, le pillage de ses ressources et le crime organisé.
Ce qui vient d’être décrit sont les étiquettes profondément malheureuses d’une ONU aujourd’hui
résumée qu’à sa portion de forme car :