Ce 16 juin 2023 se poursuit l’atelier de formation des journalistes de la régions des Savanes, sur le projet intitulé « formation et Sensibilisation des professionnels des médias publics sur le phénomène de l’extrémisme violent dans la région des Savanes », à Dapaong. Selon les organisateurs, l’objectif général est de renforcer l’implication des professionels
de média dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent au Togo.
Au cours de la première journée, ponctuée par des diverses communications conduites par les spécialistes de la question (Lieutenant-Colonel Nikabou Labanté, Secrétaire permanent du CIPLEV, Dr Bayouma Katelewena , chef de département communication CIPLEV , Dr Guiloute Konlani, cheffe département de la planification, des partenariats et du suivi-évaluation).
Lieutenant Colonel Nikabou Labanté
Cette formation à l’initiative de WANEP-Togo vise entre autres, à outiller les journalistes sur le phénomène de l’extrémisme violent et ses conséquences ; Sensibiliser ces derniers sur l’ensemble des mesures prises par le Togo pour prévenir et à lutter contre l’extrémisme violent. Il s’agissait d’amener les professionnels de média à bien traiter l’information dans ce contexte d’extrémisme violent, mais aussi à s’impliquer davantage dans la prévention des conflits et de l’extrémisme violent.
Cyrile Ekoué Komlan, l’un des formateurs
Les échanges étaient axés essentiellement sur quatre (04) modules à savoir, les Généralités sur le phénomène de l’extrémisme violent (genèse, évolution et moteurs de l’extrémisme violent) ; les stratégies de recrutement au sein des groupes extrémistes violents, sources d’approvisionnements et de financements des GEV , les mesures prises par le Togo dans la lutte contre l’extrémisme violent ; le Traitement de l’information dans le contexte d’extrémisme violent, contribution des médias à la prévention de l’extrémisme violent au Togo et la contribution des médias à la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
Cyrile Ekoué Komlan, l’un des formateurs qui a poursuivi la communication, et l’a centré les échanges sur l’exercice des droits humains dans un contexte de crise extrémiste, comme celle de la région des Savanes. Il a été question pour le communicateur Cyrile Ekoué Komlan de rappeler que « les journalistes exercent leurs métiers en fonction des droits qui leur sont reconnus par les textes ».
A travers un exercice participatif, les journalistes ont délié leurs langues pour apporter leurs contribuer et soulever des préoccupations en lien avec leur métier.
Kamboissoa Kamboissoa Samboé