Il n’est plus étranger pour personne que dans la région, l’eau est une manne chèrement recherchée, depuis plusieurs années. Une donne qui se durcit chaque année, avec l’augmentation de la population d’une part, et le réchauffement climatique d’autres parts. L’eau qui est censée être au service de l’humain se retrouve difficilement accessible pour les populations. Les forages et les pompes s’augmentent, mais l’eau ne suffit toujours pas. Le gouvernement et les ONG déploient leurs tentacules pour apporter de l’eau au travers les points d’eau, mais l’au manque toujours. Chaque nuit, entre février et Mai, de chaque année, dans plusieurs villages, les femmes dorment au bord des puits pour attendre de l’eau. Le déficit d’eau a un impact négatif considérable sur les activités économiques de plusieurs femmes. La boisson locale, principale activité des femmes faites par les femmes, et qui nécessite autant d’eau se trouve amoindrit. Dans certains villages, les populations parlent d’une souffrance. L’eau devient une denrée prisée, qu’il faut sécuriser. C’est aussi la période des bagarres et des conflits communautaires du fait de l’absence d’eau.