Djantchogou, est le dernier village à l’entrée de Sanloaga, à 5 km. Sanloaga, est ce village qui abrite une unité combattante de l’opération Koundjouaré, depuis 2021. Djantchogou comme Sanlaoga, ont subi les exactions des groupes armés. Aujourd’hui, les populations de Djantchogou qui ont subi les exactions des groupes armés, ayant entrainé la perte de leur bétail, et la mort de leur proche, demandent l’ouverture d’une base militaire. Cette base militaire selon les populations va encourager les populations à ne pas fuir leurs terres. Mais à rester et à résister contre l’hydre terroriste.
« J’ai perdu 75 bœufs, sans compter les poules, les ânes et les cabris ; ils m’ont été arrachés par les groupes armés. C’est la force. On ne peut rien. Mais nous confions tout à Dieu », alerte un habitant de Djantchogou. Celui-ci vit à Mandouri, après avoir fui Djantchogou . Il y vient, chaque matin pour visiter sa maison, mais aussi abreuver le reste de son bétail. Face à la peur et la panique face au passage des groupes armés, ce villageois de Djantchogou demande que l’Etat pense à l’ouverture d’une base militaire.
Comme lui, ils ont nombreux, ces populations de Djantchogou qui n’ont pas fui, ou qui vivent à Mandouri, mais reviennent matin et soir pour visiter leurs maisons. Pour ceux, la fuite de leur village, n’est pas la solution. Mais la résistance dans le village nécessite une ouverture d’une base militaire. Selon ses populations, seule une base militaire sur le territoire de Djantchogou pourrait être à la réponse à la fuite des populations civiles.
Dans le village Djantchogou, plusieurs concessions sont vides. Ils sont nombreux, ces paysans à avoir fui. Ils ont résisté contre les exactions des groupes armés. Mais dans l’ensemble, ils espèrent y revenir pour y venir. Dans la grande partie, les populations de Djantchogou veulent résister contre les incursions des groupes armés. Mais, ils demandent une base militaire, afin que leurs populations qui ont fui puissent y revenir.
Djantchogou, est un village d’agriculture et d’élevage, dont la plupart des habitants allient agricultures et élevages dans un contexte sécuritaire. Aujourd’hui, le village est secoué, mais les populations ne veulent pas abandonner leur village comme les autres villages. Ils veulent y résider et continuer à produire pour la préfecture.
Edouard Kamboissoa Samboé
Laabali.com