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Économie

Dapaong:L’élection du bureau de la Chambre préfectorale des métiers, fait des gorges chaudes

par Edouard Samboe - 2022-11-27 17:31:39 1162 vue(s) 0 Comment(s)

La chambre préfectorale des métiers ne se porte pas bien dans la préfecture de Tône, depuis plusieurs mois. C’est du moins ce qui est ressorti quelques heures, après , l’élection de l’instance dirigeante. Selon les indiscrétions, le sujet alimente tous les débats à Dapaong et certains médias en parlent. Ce qui pousse certains sceptiques à croire que tout laisserait penser que la corporation des artisans court vers des lendemains incertains.

Depuis bientôt près de deux décennies, les élections à la chambre des métiers que ce soit au niveau régional ou préfectoral ont toujours pris une allûre d’un Classico Espagnol qui fait couler de la salive, de l’encre, de la sueur froide et parfois même des larmes. Et certains observateurs s’accordent même à dire que l’ADN de la chambre des métiers dans les savanes
, c’est la crise à répétition. A en croire les oreilles tendues, aucune élections n’a été jusqu’ici exemptée de contestations . Selon plusieurs sources dignes de confiance, les coups bas sont légions dans cette structure. D’autres pointent le doigt accusateur vers les autorités politiques qui tireraient chaque fois les ficelles afin d’y placer leurs hommes. Quoi qu’il en soit, les gorges chaudes foisonnent , et la crise actuelle tire son origine de l’élection qui a consacré Madame Eklubobo Akossiwa, épouse Nali présidente du bureau préfectoral de la chambre des métiers de Tône en mars dernier. Au prémières heures, si son élection a été saluée par les adeptes de la promotion du genre, ces derniers ne verront leur joie durer que le temps d’un feu de pailles . Ainsi donc, dès sa prise de fonction, des dissensions internes ont empêché le fonctionnement du bureau. Des frondeurs ont réussi a mener la vie dure à la présidente. Toutes les tentatives pour concillier les deux blocs ont été vaines et même l’intervention du ministre Hodin n’a pas réussi à calmer les ardeurs des bélligérants. À l’arrivée, le bureau est dissout par un arrêté ministériel en date du 10 octobre qui constate « des disfonctionnements ». Un bureau de six membres pour administrer provisoirement la chambre en attendant de nouvelles élections à été mis en place.

Les même causes produisent les mêmes effets.

Même si l’on s’accorde en pays Gourma à dire que « si le lait provoque la diarrhée chez l’enfant du voisin, c’est le même lait qui le servira de remède », Il ne faut pas aussi ignorer cet adage Français qui dit:  » vérité en déça des pyrennées, erreur au delà. » Juste pour dire qu’il faut souvent éviter de généraliser les remèdes, mais plutôt les choisir au cas par cas.

Le 10 octobre 2022, à la publication de l’arrêtée portant dissolution du bureau de la chambre des métiers de Tône , certains observateurs avisés avaient déjà prédit ce qui est en train d’arriver aujourd’hui.  » On ne resoud pas un problème en créant un autre, nous nous acheminons vers une spirale de crise » avait alerté un responsable du Syntacto, un syndicat des couturiers.

Selon plusieurs sources, le « dysfonctionnement  » en question n’était rien d’autre qu’une ingénieuse invention d’une main noire qui tirait les ficelles, afin de remettre le poste de président à Koukoura Atta , président sortant battu à plate couture aux élections. Certains délégués que des gens jugent de «manipulés» ont mordu aveuglement à l’appât du gain facile et des promesses mirobolantes et , ont permis de rassembler autant d’ingrédients nécesssaire pour renverser le fauteuil de dame Nali.

Dissolution et nouvelle élection ne sont pas une solution.

La reprise des élections pour choisir les nouveaux délégués auraient été une farce entachée de plusieurs irrégularités . Un véritable scrutin à la « anagoplan »! « Dans le bureau de vote B6 par exemple , sur 7 inscrits, le dépouillement à laissé constater 11 votants » revèle un délégué .  » Je suis allé soulever cette irrégularité au niveau du comité ad’hoc et c’est grâce à cette réclamation que j’ai finalement été élu», a-t-il témoigné.

La goute d’eau qui a débordé le vase.


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Les vingt-cinq délégués élus étaient appelés aux urnes ce samedi 26 novembre 2022 pour le choix du bureau préfectoral. Selon nos sources, à l’issu du premier tour, les deux candidats ont eu chacun 12 voix. Notons que la procuration contestée d’un délégué absent, a finalement été annulée. D’après les textes, l’élection du bureau commence par celui des conseillers, puis du président, des vices-présidents ,etc. Mais face au ballotage, la commission ad’hoc aurait ordonné de continuer le vote par le choix des autres membres avant de revenir sur celui du président. Une procédure qui fait entorse aux textes. Les tentatives de la rédaction pour obtenir la version du président de la commission ad’hoc ont été vaines, le président n’ayant pas répondu à nos appels au téléphone .

Des manoeuvres pour imposer un candidat au poste de président?

Depuis le début de cette crise, plusieurs informations faisaient état de ce que certaines autorités voulaient coûte que coûte maintenir Atta koukoura le président sortant. Les faits semblent leur donner raison. Des sources proches du candidat malheureux avancent qu’une autorité consciente de l’incapacité du président sortant à se faire réélire, lui avait promis d’accepter le principe du scrutin pré-voté (un semblant d’élection qui vise à légitimer un bureau déjà élu sur papier) et le candidat avait refusé puisqu’on lui proposait le poste de vice-président. Après deux mandats à la tête du bureau préfectoral de la chambre , le président sortant n’a pas réussi à se faire élire délégué. Il a été soigneusement battu et serait vomis par les siens. La preuve, il a été éjecté de son poste au sein du Syntacto, son syndicat de base . Et, aux membres d’avoir un regard interrogateur: «Comment ce monsieur a t-il réussi à se faire élire délégué, puis président lorsque les élections ont été reprises?.

Des leçons à tirer...

« Les peuples commes les hommes finissent toujours payer leurs compromissions(…) avec des larmes, parfois du sang, souvent mais toujours dans la douleur », nous avertissait, feu Norbert Zongo, journaliste burkinabè.

Aujourd’hui certains de ceux qui crient haro sur le baudet sont certainement ceux là même qui par des combines malsaines et obscures ont balisé la voix à l’autorité pour dissoudre le bureau sortant. Qui leur a dit que dans le monde des affaires il y’a de l’amitié? Allons-nous encore vers une nouvelle dissolution comme solution? Notre rédaction apprend que la cérémonie d’investiture aura lieu demain dans l’après midi. Pendant ce temps, des sources indiquent que les perdants se proposent de saisir le juge administratif.

Introduire un recours est un droit d’après les statuts de la chambre mais en attendant, est ce que les fils de Tône ne peuvent-ils pas s’asseoir pour règler cette affaire qui divise tant et fait autant de mécontents? La savane à l’heure actuelle à l’instar du Togo tout entier a besoin de paix et de cohésion.

Wait and see….!

La rédaction

Laabali.com

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