A travers certaines artères de la ville de Dapaong, si certains critiquent le mauvais état de la chaussée en la qualifiant de « biodégradable », le plus grand danger reste les caniveaux non fermés. Une situation qui fait penser à certains citoyens que les usagers de la route côtoient la mort au quotidien sur ces routes construites pourtant par de grandes entreprises.
D’une profondeur de plus d’un mètre et demi par endroit, en pleine ville ou en agglomération, ces caniveaux constituent des tombeaux à ciel ouvert qui font régulièrement des victimes. Ce mercredi aux environs de 16h, sur la bretelle Carrefour Orabank-VESOS Dapaong, un motocycliste a fini sa course dans le caniveau de la route à hauteur de la Direction Régional de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche.
Même si la victime semble être hors du danger de mort, il y’a lieu de s’inquiéter puisque sa moto s’est retrouvée sur lui au fond du caniveau. Un accident qui a apeuré plusieurs témoins présents sur les lieux.
Pour ces habitants, ce n’est pas un cas isolé, ces genres d’accidents dont les caniveaux ouverts sont l’une des causes régulières. Ce qui a suscité des interrogations du genre, Pourquoi les caniveaux n’ont-ils pas été fermés plus de 5 ans après la réalisation des travaux ? Où est la Direction Régionale des Travaux Publics ? Que dit le Bureau de Contrôle ? La corruption serait-elle effectivement le deuxième sport favori au Togo comme l’affirmait Maître Abdoulaye Yaya ? Des questions auxquelles, personne ne saurait répondre. Pour l’instant, le constat est lamentable, les faits parlent d’eux-mêmes et chacun pourrait en tirer la conclusion.
Bernard Bandéguini
Laabali