Ces femmes qui partent recouvrer la sécurité après avoir abandonné leurs village, par crainte d’un retour d’un groupe armé terroriste, en disent long sur le climat qui règne dans certains villages de la préfecture de Kpendjal : La peur face aux assassinats terroristes, mais aussi le discredit d’une armée qui pourrait ne pas les protéger, alors que les engins explosifs improvisés seraient enterrés dans les alentours des villages.
Elles marchent pour exprimer leur peur de mourir si elles restent; Mais aussi leur manque de confiance en une armée qui pourrait ne pas les protéger face à une attaque d’envergure des terroristes. Certaines avancent l’idée selon laquelle l’attaque terroriste du 14 et 15 juillet s’est perpétrée en l’absence des militaires, alors que l’opération Koundjoaré est menée depuis bientôt 8 mois.
L’attaque terroriste du 14 et 15 juillet par égorgement de civils a crée des traumatismes et l’espoir de vivre dans ces villages qui portent le sang et les âmes des proches lâchement assassinés.
Elles n’arrivent toujours pas à comprendre la non intervention hic et nunc des soldats alors que les éléments de l’opération Koundjaoré sont stationnés dans la localité pour faire face à ces terroristes. D’autres femmes continuent d’expliquer leur départ comme l’absence de détachement militaire dans la nuit du 14 au 15 juillet, jour qui connu la mort de civils égorgés par des assaillants. Mais aussi les risques réels que planent les terroristes sur leurs villages.
Si la majorité de femmes reconnaissent qu’il y a eu redéploiement des forces armées togolaises au lendemain de l’attaque de la population civile, dans la localité, certaines pensent que les terroristes, vu ce qu’ils ont commis comme forfait, pourraient mettre leur menace à exécution. Ces derniers après avoir égorgés froidement les hommes de plusieurs village de Kpendjal a fui après avoir insuffler aux populations un prochain retour pour continuer le massacre.
Depuis cette date, les apeurés craignent le fait accompli, alors qu’on parle d’une incursions de plus en plus de terroriste en cette partie togolaise. Le moins risque pour elles, c’est de fuir en direction des agglomération proches. Et, pour se faire, elles partent avec bagages et et nourriture.
Plusieurs femmes ont exprimé leur satisfactions des mesures humanitaires prises pour soulager les blessés de l’attaque terroristes, mais redoutent les attentats explosifs. Elles avancent comme argument la pose des engins explosifs improvisés qui pourraient viser autant les civils que les militaires.
Une situation humanitaire s’annonce critique dans la région des savanes qui est selon certains observateurs la région la plus pauvre, la moins arrosée en plus et la plus exposée aux menaces terroristes en provenance de la savanes.
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