La corruption est un mal insidieux et délétère qui n’épargne aucun pays. Lorsque rien n’est fait pour la juguler, elle prive les citoyens de ressources considérables. Elle crée également un terrain propice à la criminalité organisée, entraîne des violations des droits humains et menace la sécurité et le bien-être des communautés. Consciente de la contribution que peuvent apporter les médias dans la lutte contre ce fléau, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte Contre la Corruption et Infractions Assimilées (HAPLUCIA) veut faire des journalistes ses partenaires privilégiés. Elle a ouvert ce mercredi à Kara, une rencontre d’échanges à leur endroit.
« Rôle et responsabilités dans la lutte contre la corruption et les infractions assimilées », c’est le thème de ces deux jours d’échanges . Il s’agit pour la cinquantaine de journalistes venue des régions Centrale, Kara et Savanes à s’outiller sur les enjeux de la lutte contre la corruption dans notre pays. En ouvrant les les travaux, le Colonel Bakali, préfet de la Kozah a rappelé aux participants leur rôle qu’il juge primordial et prépondérant et émis le vœu que cette rencontre soit une occasion où toutes les pistes seront explorées en vue d’accompagner la HAPLUCIA dans la lutte contre la corruption.
Journalisme d’investigation et lutte contre la corruption, répression des actes de corruption et d’infractions assimilées, la corruption : ses manifestations, ses causes et conséquences, HAPLUCIA: rôle, mandat, missions et bilan, etc sont les communications qui meubleront les échanges.
Le président de la HAPLUCIA Kimélabalou Aba a souhaité aux journalistes de fructueux échanges et émis le vœu qu’ils aboutissent sur un engagement renouvelé à participer à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées à travers différentes productions.
Laabali