« 50 FR CFA pour les selles et 25 FR CFA pour uriner ». C’est entre autres l’offre des toilettes publiques mises en place par la mairie de l’Ogou 1au quartier Agbonou (la ville d’Atakpamé). Une petite unité de salubrité publique pensée et conçue par les autorités communales pour répondre aux besoins des voyageurs. Une idée réalisée aujourd’hui qui fait suite aux demandes des voyageurs. Au regard de sa position de carrefour, la ville d’Atakpamé accueille plusieurs centaines d’usagers de la route tous les jours.
Avec l’ouverture de ces toilettes publiques, la maire de la Commune d’ogou 1 Yawa Kouigan a expliqué répondre aux besoins des voyageurs en transit qui y font des escales dans sa commune mais aussi faire des recettes au profit de la municipalité. Ces toilettes publiques ont aussi servi à créer de l’emploi pour les personnes sensées surveiller et aussi les entretenir. Dame Ahoéfa l’une des surveillantes des lieux profite de l’occasion pour vendre de l’eau aux usagers des toilettes . » Les bus venant de Lomé ou de la capitale font toujours escale ici pour permettre aux voyageurs d’acheter des fruits, de se soulager ou aux musulmans de prier. À chaque fois que les passagers descendent, ils urinent partout alors que nous sommes en pleine ville. Pour les hommes, c’est beaucoup plus facile mais les femmes avaient de la peine parce qu’il n’y avait le moindre endroit pour se cacher avant d’uriner. L’aménagement de ces toilettes est pour nous tous un grand soulagement » a expliqué Nagbessi Ayeda, revendeuse de pain dans l’arrêt de bus.
Avec ces toilettes publiques, les voyageurs qui viennent de Lomé et de Dapaong, peuvent se soulager avec aisance pendant que la mairie en tire des bénéfices .
Une initiative communale à saluer qui participe à la salubrité publique, dont les conséquences positives sont palpables sur la commune. Une œuvre d’assainissement et de propriété publique qui pourrait inspirer d’autres villes du Togo.
Pour des villes de carrefour comme Dapaong, Mango et Cinkassé, l’expérience de la commune de l’ogou1 devrait servir d’exemple, pour accoucher des projets communaux utiles et partagés par tous.
Au lieu d’imaginer des projets de rackets des pauvres populations, les mairies de l’intérieur du Togo devraient mettre à contribution leurs intelligences pour faire germer des projets d’économies vertes et d’utilités sociales.
Laabali