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Immatriculation des élèves au Togo : La « nivaquine » Kokoroko contre les chefs d’établissements indélicats

par Edouard Samboe - 2022-10-30 11:16:42 486 vue(s) 0 Comment(s)

L'année scolaire 2022/2023 a démarré le 19 septembre dernier. Plus d'un mois après, tout se déroule bien au grand bonheur des apprenants et des parents. Mieux, cette année encore, on enregistre des inovations au sein de l'école togolaise . Les habitudes ayant la peau dure, ces réformes semblent douloureuses pour certains, mais l'essentiel, c'est qu'elles apporteront un souffle nouveau à un système éducatif asphyxié par plusieurs maux accumulés au fil du temps.

 

 

 

Insuffisance d'enseignants, pénurie de personnel d'encadrement, manque d'infrastructures  ,de mobiliers et de manuels scolaires, etc… voilà quelques caractéristiques de l'école togolaise dont a hérité le professeur Dodzi kokoroko , il y a deux ans.

 

 

Et, pour tenter de lui donner un souffle nouveau, le  patron du MEPSTA procède presque quotidiennement  à des réformes dont la dernière en date est l’immatriculation des élèves. Une décision qui laisse paraître au grand jour toute la pagaille qui se jouait dans les établissements scolaires.

 

 

 Des chefs d'établissements scolaires dans la tourmente

 

 

La décision du ministre Kokoroko d' attribuer un numéro matricule à chaque élève togolais a surpris certains chefs d'établissements scolaires . Ces derniers avaient déjà déclaré des effectifs soit gonflés, soit taillés selon les cas, explique une source.

 

 

Dans les établissements scolaires du secondaires , des sources révèlent que les directeurs et les proviseurs ne déclarent pas souvent tous les élèves dans les statistiques . Les frais scolaires et /ou les cotisations parallèles des élèves non déclarés constitueraient une caisse noire.

 

 

Pour ce qui est du préscolaire, la pratique aurait changé depuis la suppression des frais scolaires . Certains directeurs gonflent les effectifs afin d'avoir suffisamment d'adjoints pour bénéficier de plus d'indemnités de direction, mais aussi pour se soustraire de leur rôle d'enseignant titulaire de classe. Ainsi sur les statiques, il s'octroient des classes qui n'existent pas dans la réalité. L'on se demande comment les directeurs d'écoles pourront se prendre pour trouver l'identité complète des élèves qui n'existent que dans l'imaginaire. Tous les jours pour le voleur, un jour pour le propriétaire.

 

 Les inscriptions désormais obligatoire au préscolaires et primaire

 

 

Dans la plupart des écoles préscolaires et primaires en milieu rural, peu sont les parents qui viennent inscrire réellement leurs enfants à l'école. " Les parents ne font pas d'actes de naissances aux enfants. Ce sont les femmes qui viennent laisser les enfants à la maternelle et c'est fini. C'est quand l'enfant sera au Cm2 que le problème se pose et parfois certains n'arrivent pas à passer le CEPD faute d'acte de naissance", a expliqué une directrice d'école qui a requis l'anonymat.  "Désormais, chaque parent sera obligé de venir inscrire convenablement son enfant afin de nous fournir toutes les informations complètes concernant l'élève", a t-elle ajouté.

 

 

 

En décidant d'attribuer un numéro matricule à chaque élève, le ministre Kokoroko vient de verser la bouillie de certains chefs d'établissements scolaires indélicats. La décision aura le double avantage d’éviter les détournements des frais parallèles et une meilleure répartition du personnel enseignant au préscolaire et primaire. Depuis son avènement à la tête du MEPSTA , le professeur kokoroko et son équipe se sont attelé à répertorier tous les problèmes du secteur. Cette première étape achevée, les solutions commencent par être proposées au fur et à  mesure.  Parviendra t-il à sortir ce secteur du bourbier dans lequel il a été longtemps enfoncé? Nul ne saura répondre. La volonté est bien visible, mais  une sagesse Gourma conseille de n' acclamer le chasseur qu'à son retour.

 

 

 Robert Douti

Laabali.com

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