Des sources concordantes sécuritaires font état de 12 blessés dont six graves et un mort. Dans les rangs des éléments de l’opération Koundjoaré à la suite d’une explosion d’une mine artisanale. La mise posée par des groupes armés actifs dans la région a heurté une unité de patrouille. Ces patrouilleurs, issus des forces spéciales composées des éléments d’élites postés à Koundjoaré, avaient détruit une colonne des combattants armés dans plusieurs zones de la frontières. L’armée togolais a confirmé l’explosion, sans toutefois dressé un bilan de blessés.
Selon les récits sur le terrain, les éléments de l'opération koundjoaré sont tombés dans une embuscade dans la nuit du 22 août 2022 . A en croire le lieutenant colonel Soussou Samah , en charge de la communication des FAT, alors qu’il intervenait sur radio kanal FM, une radio de Lomé: « l'un des véhicules de patrouille est tombé sur une mine artisanale" . Pour celui-ci, plusieurs blessés sont à déplorer sans toutefois donner des chiffres.
Selon nos contacts, l'explosion de la mine aurait fait 12 blessés dont 6 graves . Plus tard poursuit l’une de nos sources, l'un d'entre des soldats aurait succombé suite à ses blessures. De sources hospitalières de Dapaong, chef-lieu de la région des Savanes nord du Togo, cinq soldats parmi les blessés ont été admis au CHR Dapaong avant d’etre évacués par hélicoptère à Lomé pour une meilleure prise en charge.
La même zone, proche de la frontière avec le Burkina Faso subit les incursions des éléments armés radicaux. Ces éléments qui essaiment le sud-est du Burkina Faso font jonction avec le Togo commettent des exactions contre les civiles et les militaires.
Dans un passé récent, lesdits combattants avaient attaqué un poste avancé des FAT, repoussés, ils étaient revenus s’en prendre aux populations civiles. Ces éléments armés identifiés comme étant les combattants d’Al Qaida, de la branche groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans sont actifs dans la région. Ils avaient revendiqués plusieurs attaques contre le Togo , avant de chasser les populations civiles de leurs villages.
Désormais, lesdits groupes armés posent des mines sur les tronçons qui relient les villages aux centres urbains proches. Explosion qui a eu lieu s’est passée sur une voix non bitumée qui relie Bilamonga à Koundjoaré. Cette même route est le théâtre de plusieurs explosions des mines artisanales.
Selon nos sources , l’armée togolaise se déploie à déminer la zone et des contrôles de routines se font à travers des checkpoints. Mais elle doit faire face à cette nature de combattants qui se mêlent aux populations civiles pour commettre des forfaits.
Des drones et des aéronefs ont été utilisés pour combattre la nébuleuse, mais la gangrène persiste à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso. Depuis le début, plusieurs combattants ont été éliminés par les FATS, d’autres ont été arrêtés. Mais la menace perdure avec la complicité de la saison pluvieuse qui leur sert de camouflage.
Pour mieux assurer l’offensive l’armée togolaise a déplacé les populations civiles de plusieurs villages frontaliers, dont Kpembolé, Bilamonga, Kpekankandi, Sankaratchogou, Tchimouri, etc sur la ville la plus proche,qui est Koundjoaré. Avec cette zone quasi-libérée, l’armée togolaise opère nuit et jours contre les déplacements de la nébuleuses.
Sur le terrain, depuis le 24 juillet, la ville de Koundjoaré qui a accueilli les déplacés venus des villages hantés par les groupes armés radicaux, vivait déjà la crise humanitaire de son histoire. Les structures étatiques ont entamé les recensements et des aides humanitaires ont été fournies. L’Eglise Catholique 3590 personnes déplacées internes.
Avec les mines désormais postées contre des patrouilles, les élements armés radicaux ont entamés une autre ère de guerre au Nord-Est du Togo, moins d'une années après une attaque contre un poste de soldats togolais.
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