Plus d’une centaine de personnes composés des chefs de cantons, villages, des CVD et des leaders communautaires ont répondu présents à l’atelier de formation initié par le projet Naatann Burkina Faso et Togo. C’était à Cinkassé le 29 novembre 2024. Une formation donnée par la plateforme de gestion des risques de catastrophes formée par le projet pour contribuer à résoudre les conflits communautaires et transfrontalier dans une ambiance bon enfant. L’atelier a été rendu possible grâce aux appuis financiers et techniques de la Coopération allemande et suisse à travers Fondation PATRIP et Catholic Relief Service. Les femmes et des hommes leaders des communautés de la préfecture de Cinkassé se disent déjà prêt à consolider la paix dans leurs localités d’origine et à collaborer avec les communautés frontalières du Burkina..
Les femmes et des hommes leaders des communautés de la préfecture de Cinkassé se disent déjà prêt à consolider la paix dans leurs localités d’origine.
Venus de Samnaba, Gouloungoussi, Boadé, Cinkassé, Timbou, Biankouri, etc, ces femmes et hommes issues des diverses couches sociales ont été outillés sur les notions de paix, de cohésion sociale, du vivre ensemble et de la stabilité. Cet atelier a permis aux différents participants de prendre la parole pour expliquer les mécanismes endogènes de gestion de conflit. Des échanges et des débats ont eu lieu sur les différents sujets abordés. Il s’agit entre autres des sujets relatifs au Mariage, la vie du couple, le voisinage, l’accueil des étrangers, l’accueil des personnes déplacées, l’élevage, l’agriculture, les conflits, etc.
Cet atelier a permis aux différents participants de prendre la parole pour expliquer les mécanismes endogènes de gestion de conflit. Des échanges et des débats ont eu lieu sur les différents sujets abordés. Il s’agit entre autres des sujets relatifs au Mariage, la vie du couple, le voisinage, l’accueil des étrangers, les personnes en situation de déplacés, l’élevage, l’agriculture, les conflits, etc.
Pour Martin Nana, gestionnaire du projet au Niveau Conseil Episcopal Justice et Paix Dapaong, les conflits sont inhérents à la nature humaine, mais la transformation de l’homme permet de les résoudre sans passer par la violence. Pour lui, les leaders communautaires ont besoin de connaître les mécanismes et les techniques de résolution pacifique des conflits. A ce sujet, les membres de la plateforme transfrontalière de gestions des conflits ont donc prodigué des conseils aux participants sur les méthodes de diagnostic et de résolution des conflits. Il s’agit notamment de l’écoute, de la compassion, de l’attention et la notion de vivre ensemble
Pour lui, les leaders communautaires ont besoin de connaître les mécanismes et les techniques de résolution pacifique des conflits. A ce sujet, il a donc prodigué des conseils aux participants sur les méthodes de diagnostic et de résolution des conflits. Il s’agit notamment de l’écoute, de la compassion, de l’attention et la notion de vivre ensemble.
Désormais, les leaders communautaires peuvent se sentir plus apte à réussir leurs missions de cohésion sociale. L’ambiance qui a prévalu dans la salle tenant lieu de l’atelier prouve à suffisance que les leaders ont compris qu’ils sont assez utiles pour l’avenir et le développement de leurs localités d’origine.
Il a souligné qu’outre le dialogue transfrontalier et communautaire, le projet va contribuer à L’accès aux infrastructures économiques et sociales adaptées au changement climatique, l’amélioration de l’exploitation et la gestion des ressources naturelle et la subvention des projet connecteurs pour promouvoir l’entrepreneuriat vert.
E.K.S
Laabali