Commune/Tandjouaré 1: Les chantiers arrivent

par Edouard Samboe - 2024-09-03 15:36:25 60 vue(s) 0 Comment(s)

Dans la commune de Tandjouaré 1, le maire Monoka Laré s’active, mais la commune est dépourvue des opportunités économiques. Il veut des chantiers en faveur des cantons et des recettes pour sa commune. Mais l’absence des entreprises et les atouts économiques freinent ses visions. En plein cœur de la commune de Tandjouaré 1, le désenclavement des pistes rurales pointent à l’horizon. Des caniveaux poussent à certains endroits tout comme des poteaux électriques dans certains cantons. L’électrification totale des autres cantons se poursuivent. Mais les défis demeurent énormes.

Tandjouaré ou « Mont des pierres » , en langue locale Moba. Il s’agit d’une préfecture des Savanes assise sur une colline. Avec les municipalités, elle va donner son nom à deux communes issues de sa subdivision d’Est à l’Ouest: Tandjouaré 1 et 2. Enseignant de profession, Monaka Laré, a pris pour la première fois les destinées de l’une des deux commune de Tandjouaré, notamment Tandjouaré. Il a sous ses responsabilités les cantons tels que Boulogou, Bombouaka, Pligou, Nandoga, Bogou, Tamoungou, Loko, etc.

Au cœur des défis de ladite commune figurent le développement, le désenclavement des pistes rurales, l’électrification rurale, la construction des centres de santé, la transformation des produits locaux, la reforme foncière, etc. Il s’agit d’une commune ouverte sur la frontière du Ghana via Nagouni et Yembour. Ce qui constitue une opportunité financière importante pour la commune qui devrait aussi s’inspirer du district ghanéen de Bunkpurgu. Déja, l’économie de la commune se repose sur l’agriculture et l’élevage, les petits commerce du marché et la transformation des produits locaux.

Pour faire face aux différents défis, la commune de Monoka Laré a entrepris plusieurs chantiers, notamment la construction des caniveaux à Tandjouaré ville, à Bombouaka centre, mais aussi l’électrification urbaine et et rurale , mais surtout la construction des hangars pour les marchés.

Le chef de la préfecture de Tandjouaré, c’est Agbanté Oukoura. Il partage sa cour avec le maire de la commune 1, Monoka Laré. Mème si leurs portails sont opposés, les deux hommes poursuivent l’urbanisation et le développement de ladite préfecture. Chaque jour, chacun des deux hommes s’active pour ses projets à lui. Le préfet Agbanté Okoura doit gérer les deux communes de Tandjouaré dans leurs aspects administratifs et politiques. Mais pour Laré Monoka, les cantons de la commune 1 de la Tandjouaré doivent jouer leurs rôles de développement. Mais la commune est maigre en ressources financières. Elle ne compte d’aucune entreprise, sauf des petits commerçants et des agriculteurs-éleveurs. Faire des collecte des fonds pour l’assiette fiscale est encore maigre.

Les populations y contribuent , mais cela est très faible. Les agents de collecte communaux inventent des mécanismes de mobilisation de ressources. Les jours de marché constituent des moments privilégiés pour collecter des ressources financières. Mais là encore, les populations ne comprennent toujours pas pourquoi, il faut toujours des collectes communales chaque jour du marché. Alors là, la commune s’entend fixer des taxes communales sur les ventes de sable, de bétail, de fruits, des tubercules, mais des logements et des ateliers de commerce privé.