Laabali rend hommage aux enseignants volontaires qui ploient sous le poids du fardeau de l’éducation de la jeunesse de demain, au Togo. Ils sont estimés à plusieurs milliers.
C’est le cas de Dénis Kombaté, natif du canton de Boulogou (tandjouaré), enseignant volontaire dans le village de Goussiette (canton de Tami), à 100 km de son village natal.
Denis Kombaté 38 ans, est engagé volontaire dans la vacation pour le compte des écoles primaires catholiques du Togo. Il y est toujours plusieurs années après, malgré la fatigue et le désespoir.
Il a débuté à Boulogou, puis à Timbou avant de parachuter à Goussiette, où il enseigne depuis plusieurs années, comme volontaire. D’abord à velo, et aujourd’hui, il se déplace à moto.
Il totalise plus d’une dizaine d’années d’enseignement volontaire, dans le silence et la discrétion. Tout en accomplissant avec abnégation sa mission de pédagogue.
Catholique pratiquant, c’est avec foi et conviction qu’il accomplit sa passion. Et quand le désir d’abandonné se planche, il se saisit de son chapélet.
Malgré les tentatives infructueuses de reussir aux concours de la fonction publique, Denis Kombaté, aujourd’hui marié, père de plusieurs enfants ne baisse toujours pas les bras. Il allie enseignement et élévage pour joindre les deux bouts.
Il fait partie de cette génération de jeunes togolais qui ont refusé l’aventure, afin de servir leur patrie, malgré les difficultés de l’heure. Il fait partie de cette génération d’enseignants volontaires qui s’étiolent pour l’avenir du Togo.
Laabali.com qui l’a rencontré lors d’une tournée de reportage, lui rend hommage et salue la bravoure de ses femmes et hommes (enseignants volontaires) qui chaque jour se lèvent pour rendre service à la pétite enfance.
Ils travaillent souvent dans l’oubli, l’ingratitude et la misère. Mais ils travaillent quand même. Hommage et vivent les enseignants volontaires du Togo, en attendant que l’Etat se penche sur leur sort.
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