Faire du jardinage , c’est faire la culture des plantes décoratives et alimentaires .Depuis la nuit des temps, nous sommes nourris par différentes légumes produites par les jardiniers de chez nous. Admettons que tous ces jardiniers ne peuvent être employés par le gouvernement . Pour cela chaque personne se trouve un métier propre à lui, afin de subvenir à ces propres différents besoins. C’est le cas d’un jardinier du barrage de Kpolgou, Yentroudjoa Kombaté
<< Il y’a de cela dix (10) ans déjà que je mène ce métier en tant que jardinier et nous pouvons trouver la laitue ,la betterave, du choux et autres légumes dans mon jardin . C’est grâce à cela que j’adviens à nourrir ma famille et envoyer mes enfants à l’école». Tels sont les propos de Yentroudjoa Kombaté, jardinier à l’espace vert de Kpolgou. Selon ses propos, ≪ grâce à l’argent que je gagne après la vente, je me suis acheté une moto pour mes différentes courses.
Selon le jardinier Yentroudjoa Kombaté, les difficultés qu’il rencontre surtout au moment de la saison sèche où l’eau en vient manquer dans le barrage ≪ c’est le manque d’eau».
« Avec la saison sèche nous avions un grand problème d’eau puisque sans une marre d’eau, nous ne pouvons pas produire des légumes, afin de permettre aux bonnes dames de se régaler. Et ce que nous semons, soit elles ne produisent pas soit elles le font mais pas en quantité ou en qualité >>, explique Yentroudjoa.
Avec l’augmentation de tout sur le marché comme le dit- on, la semence aussi est devenue chère et le prix varie selon le type de légumes dont l’on veux acheter. ≪ Déjà entre les mois de mars-avril, s’il venait qu’il ne pleut pas tôt nous rencontrons des difficultés dans la production qui conduit à notre perte pourtant, c’est grâce à cela que nous subvenons aux besoins de la famille et a nos besoins quotidiens>> , relève Yentroudjoa Kombaté. Avant de poursuivre :« Cela reste un grand soucis pour nous pendant ces moments (…) l’espace que nous exploitons est insuffisante, car certains jeunes viennent nous solliciter des terres, mais n’en trouvent pas. Nous autres avions hérités de nos grands parents≫.
En ce qui concerne la formation des jeunes sur le métier du jardinage nous le faisons, mais ces jeunes vaillants ne veulent pas ce lancer parce que d’autres ne trouvent pas cela convenable comme métier .
« Notons que nous avons besoin d’aide .( Si le gouvernement pouvait nous installer de grand forage proche du jardin», relève Yentroudjoa Kombaté qui lance un appel aux jeunes de se faire employer par eux même et non de rester attendre l’emploie du gouvernement. Il affirme en disant qu’il ont besoin d’aides du côtés des jeunes parce qu’ils se sentent fatiguée et ont besoin de relais.
Reine Sougléman Blagou
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