« Pour la mise en œuvre de cette loi, nous adopterons une démarche progressive et collaborative toujours dans un esprit de cohésion et clarté avec toutes les parties prenantes, pour une intégration graduelle des différentes couches de la population. C’est donc ensemble que nous ferons de ce projet une réalité quotidienne(…) », ainsi s’exprimait la ministre Maméssilé Aklah Assih-Agba de l’accès universel aux soins d’alors, devant la représentation nationale à l’occasion du vote de la loi portant assurance maladie universelle en octobre 2021. Deux ans plus tard, l’exsécutif traduit la parole par des actes. Ainsi, une délégation composée du Ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social Gilbert Bawara, du ministre de la Santé et de l’hygiène publique Prof. Moustapha Mijiyawa, du Ministre de l’action sociale Madame Apedoh Lonlonyo Anakomah et du Ministre de l’accès universel aux soins Jean-Marie Koffi Ewonoussé était à Dapaong ce lundi 15 janvier 2024. L’objectif de cette mission qui se poursuivra dans toutes les régions économiques est d’échanger avec les populations aux sujet de leurs préoccupations et apprehensions sur l’assurance maladie universelle(AMU), apporter des réponses à leurs inquiétudes puis recueillir leurs propositions pour faire de cette nouvelle mesure du chef de l’Etat un succès. Plusieurs sujets liés à l’AMU ont été passé au peigne fin entre les membres du gouvernement et les participants composés des responsables de l’administration, des maires et leurs sécrétaires généraux, des chefs traditionelles, des organisations de la société civile.
Comment les personnes ne disposant pas de revenus mensuels peuvent-ils côtiser pour l’AMU? Cette question qui taraude plusieurs esprits a trouvé sa réponse lors de cette rencontre .
» Pour ceux qui peuvent faire partie de groupements ou de coopératives, il est possible que la CNSS collabore avec ces derniers en tant qu’organisme délégué notamment pour l’enrôlement des membres ou même pour la collecte de leurs cotisations. Pour les producteurs individuels, la CNSS trouvera un moyen d’aller vers eux pour leur expliquer en quoi consiste l’AMU, leur expliquer comment se faire enrôler et le processus de collecte des côtisations. En fait, Il n y aura pas un taux de côtisation pour les paysans et d’autres catégories de nos concitoyens qui sont dans l’économie informelle ou qui sont des artisans. Ce sera des montants de côtisations de telle sorte à leur permettre de payer pour plusieurs mois ou plusieurs années lorsque l’occasion le leur permettra. Nous allons discuter avec eux afin de déterminer les montants des côtisations. » a laissé entendre Gilbert Bawara. Le Ministre de la fonction publique a tenu a rappeler à la CNSS et à l’INAM la lourde responsabilité qui leur incombe de la réussite de cette nouvelle mesure sociale cher au président Faure. » Le but de cette réunion c’est aussi de permettre à la CNSS et à l’INAM d’écouter les préoccupations venant des populations et qu’ils sachent les améliorations qui doivent être apportées pour faciliter la tâche aux bénéficiaires. Il ne faut pas que l’AMU deviennent encore une chimère. L’INAM et la CNSS ont la responsabilité et l’obligation de faire en sorte que les choses soient simplifiées et facilitées pour les assurés » a t-il insisté.
Les personnes vulnérables incapables de payer leurs côtisations ne seront pas laissées sur le carreaux. Il seront enregistré dans le Registre Social des Personnes et des Menages. L’identification de ces personnes se déroulera selon des critères de vulnérabilités bien définis.
La tournée se poursuit dans les régions de la Kara et Centrale pour la première phase.
Laabali