Selon des sources concordantes, le dispensaire d’Adabawere, dans la ville de Kara, depuis bientôt 04 mois, traverse une période de pénurie en eau potable. Autant les personnels soignants que les patients témoignent de leurs préoccupations et angoisses, face à un dispensaire dépourvu d’eau potable. Une situation qui s’empire à l’orée de cette période de chaleur extrême.
« C’est dans les bidons qu’on transporte de l’eau pour l’hôpital », nous confie un patient, qui a requis l’anonymat, « c’est une période sans eau potable dans ce dispensaire », poursuit-il. Une situation dont l’origine est difficile à situer.
Mais pour une autre source qui a alerté sur la situation, depuis un moment, le manque d’eau est lié à du mépris et de la négligence. « L’eau nous manque depuis un moment, dire quatre mois, je vois que c’est une négligence », assure-t-il, « On avait promis de nous donner de l’eau dans les camions citernes, l’eau envoyée nous sert à deux ou trois heures du temps et depuis un moment, les camions ne viennent plus. Donc actuellement nous avons un tricycle qui nous envoie de l’eau dans les bidons ».
Pour un dispensaire vivement fréquenté, au regard des consultations et du traitement de certaines maladies, souvent presque gratuit, les gens y viennent nombreux pour se faire soigner. Mais avec cette pénurie d’eau, cela une angoisse pour le personnel soignant, mais aussi pour les patients.
Selon les témoignages, plusieurs quartiers de Kara souffrent d’une pénurie régulière d’eau chaque année, presqu’à la même période. Une situation souvent difficile qui coïncide avec la période de chaleur des mois Février, Mars, Avril et Mai.
L’eau potable, dans plusieurs quartiers de la ville de Kara, et de la Kozah en général, est une denrée difficilement trouvable pour une localité qui voit sa populaiton s’agrandir, d’année en année.
Kpatchaa Atchassibini
Laabali