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Axe Ouaga-Bamako-Conakry: « Quand un pays africain est attaqué, la Guinée se sent attaquée», Morissanda Kouyaté

par Edouard Samboe - 2023-02-09 23:45:54 456 vue(s) 0 Comment(s)

La rencontre tripartite des ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, Olivia Rouamba; du Mali, Abdoulaye Diop et de la Guinée Conakry, Morissanda Kouyaté, à Ouagadougou, ce 09 Fevrier 2023, était consacrée aux sujets d’interêts communs. Au sortir de la rencontre , les trois officiels ont exprimé qu’ils entendent mettre en oeuvre l’axe économique Ouaga-Bamako et Conackry. Ils ont condamné les sanctions de la CEDEAO.

La déclaration de la rencontre lue par Olivia Rouamba a denoncé les sanctions de la CEDEAO et de l’Union africaine contre les trois pays putschistes. Elle a expliqué avoit élaboré un document à soumettre aux deux instances régionales et sous régionales, afin qu’elles accompagnent les trois pays.

Selon la déclaration, les trois pays s’engagent à s’ouvrir leurs frontières à l’accès à la mer, aux ressources minières et des denrées de premières necessités.

Parlant de l’insécurité aux frontières de la Guinée Morissanda Kouyaté a laissé entrendre ceci: « Non. Concrêtement, on ne sent pas de ménace (terroriste). Mais cela ne nous empêche pas d’être proactif et de prendre des dispositions pour éviter toute surprise dans ce domaine là (terroriste). De toute façon, la ménace (terroriste) sur la Guinée est deja traduite par la ménace sur les pays frères.

Comme le dit le colonel Mahamadi Doumbouya, président de la transition: Quand un pays africain est attaqué, la guinée se sent directement attaquée. Donc, quand il y a une ménace sur un pays africain, avec notre panafricanisme dans la peau et dans le sang, nous nous sentons attaqués en Guinée.

« Nous savez, nous appartenons deja à des instances , à des communautés..Nous appartenons à la CEDEAO, à l’Union africaine. Nous n’allons pas réinventer la roue, les pères fondateurs de la CEDEAO, les pères fondateurs de l’Union africaine ont fixé une vision claire nette pour les africains et pour les africaines. Ce qu’il faut faire, c’est de mettre en action, cette vision de nos pères fondateurs, à travers la CEDEAO, à travers l’Union africaine.

Mais nos trois pays, en transition demandent à ce qu’on étudie profondement les causes des changements. Et, à partir dE là, qualifier les instances et les éléments de décision au niveau de l’Union africaine et de la CEDEAO. Donc, nous ne réinventons pas la roue, ne sommes pas contre l’Union africaine, nous sommes pas contre la CEDEAO, nous voulons à travers nos trois pays donner l’exemple qu’on peut faire mieux, qu’on peut faire plus pour les populations africaines pour lesquelles nous sommes à la tête de nos pays», a-t-il relevé.

Abdoulaye Diop

Pour Abdoulaye Diop parlant de la libre circulation des personnes et des biens entre le Burkina , le Mali et la Guinée « les difficultés auxquelles nous sommes confrontées ne sont pas des difficultés de moyens financiers. Il s’agit essentiellement des questions liées à l’absence de volonté, à l’absence d’engagement du fait que nous ne cherchons les solutions dans nos pays, mais nous cherchons les solutions ailleurs. Assurer la circulation est un engagement auquel nos pays étaient dédiés depuis les indépendances»

«Je crois qu’il n’est pas acceptable que plus de 60 ans, après les indépendances, nos soyons là, à discuter entre nous. Nous pensons que l’engagement qu’on veut prendre entre nous, c’est de mettre en action, les engagements qui avaient été pris. Il s’agit essentiellement de mesures administratives d’entraves qu’il faut lever, des mesures tarifaires et non tarifaires qui font obstacles, et qui font que nos populations sur les routes de nos pays sont arnarquées, il y a des difficultés. Nous sommes là pour servir ces citoyens. Et, en temps que pouvoir politique, nous pensons que nous avons les moyens nécessaires au niveau de nos chefs d’Etat qui sont engagés par rapport à tout réaliser et tout fluidifier entre les échanges de nos deux pays. Donc, de mon point de vue, ce n’est pas une question d’absence de ressources financières, mais que nous fassions en sorte que nous puissions mettre en application correctement cette volonté qui a été exprimée par nos populations au quotidien. Nous arrivons à avancer plus loin et plus vite entre nos trois Etats, je crois qu’il sera facile de réaliser les Etats unis d’Afrique, qui est notre grande interrogation», a-t-il relevé

Kamboissoa Samboé

Laabali

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