A Kara, chef-lieu de la region du même nom, des femmes et des jeunes, notamment des étudiants font du commerce du sable, un gagne-pain. Au bord de la rivière Kara et dans certains endroits des quartiers abritant du sable, ils s’organisent pour le remassage du sable. Un travail pénible qui permet et ces braves personnes de se nourrir. Nous avons rencontré quelques unes des femmes qui s’adonnent à ce métier.
Il y a un adage qui dit qu’il n’y a pas de sot métier. Pour bien le comprendre, il faut se rendre à Kara. Là, on rencontre des personnes braves qui savent se créer de l’emploi. Ces personnes, il y en a de tous les âges à Kara. Il s’agit des entrepreuneurs nés, malgré les conditions de vie difficile.
Confrontés au manque de moyens financiers , les femmes et les étudiants de la ville de Kara font du ramassage du sable dans la rivière kara. Une rivière situé à 423 km au Nord de Lomé et qui prend sa source dans la Binah, une préfecture située au nord-est de la ville.
Selon les témoingnages des personnes qui font ce métier, il y’a de cela plusieurs années qu’une frange de la population de Kara fait face au chômage, au manque de jobs ainsi qu’aux difficultés financières, a décidé de se lancer dans la collecte du sable de la rivière
Face à cette précarité, certaines femmes et certains étudiants qui sont installés dans cette ville n’ont pas voulu perdre espoir. Il s’agit d’une situation dans laquelle, à peine ces personnes en arrivent à subvenir à leurs besoins quotidiens. Une situation qui touche plusieurs personnes de différentes générations.
Les premiers concernés sont des jeunes, notamment des étudiants. A en croire des témoingnages concordants, sans les tranches (aides financières universitaires), les étudiants qui ne sont pas soutenus par des parents sont obligés de trouver un moyen et de se faire de l’argent afin de payer les cours et avoir de quoi se nourrir.
Ce 16 novbre, à peine 7h du matin, et le constat est clair. Le long d’une rue, certaines femmes et certains étudiants prennent le risque de se retrouver dans la rivière de Kara. En ce mois, cette rivière mystique a diminué de son débit d’eau.
Une opportunité d’affaires pour ces braves femmes qui n’attendent pas forcement que l’eau tarrisse complètement pour ramasser du sable afin de vendre et de trouver de quoi manger et de quoi subvenir à certains besoins sociaux.
Il s’agit pour elles de se faire de l’argent, même si c’est une petite sommes pour la soupe. Un travail aussi pénible que les autres travaux.
Malgré le poids du sable trempé d’eau, ces dames se donnent la force et le courage de continuer le travail pour surmonter leurs difficultés. a certains endroits, la difficulté du travail laisse place à la souffrance humaine, mais aussi fait pitié.
Comme on le dit souvent, il n’y a pas de petit travail. Et, c’est le quotidien de ces braves personnes qui veulent vivre de leurs efforts. Les quelques ramasseurs de sables espèrent un jour bénéficier d’une aide pour se lancer dans d’autre affaires. Certaines d’entre elles, demandent une aide au gouvernement Togolais . Elles disent qu’elles ont besoin des aides financières en vue de création d’entreprise afin de s’orienter vers l’entrepreneuriat .
En attendant un coup de chance d’une personne de bonne volonté, ces ramasseurs et revendeurs de sables doivent soufffrir la croix et la bannière, au milieu d’une activité qui ne coûte presque rien.
Reine Sougléman Blagou(stagiaire)
Laabali.com.