Titres : Violences basées sur le genre: Plan international outille les journalistes à travers le projet GIRLS LEAD2 ... Commune Cinkassé 2 : Lancement réussi du processus d’élaboration du PDC 2025 à Timbou ... Célébration en différée du 8 mars à Malagou : RAFIA et AVSF-Togo plaident pour le droit à l’identité des ... ... La maraichéculture : Une manne pour la région des Savanes ... Exclusion de 43 élèves: L'Union togolaise des associations des parents d'élèves salue la décision ... "Nous, les leaders, avons mal conduit la lutte, et le peuple togolais n’est pas content." Nathaniel Olympio ... Togo : Nouvelle pénurie de ciment au Nord du pays, à qui profite cette crise? ... Cinkassé 2 : YOUTH AWAKE met la femme au cœur du développement communautaire ... Championnat scolaire: Korbongou sacrée championne de l’IEPP Tône-Est ... La Nouvelle Vision visite les jeunes entrepreneurs sélectionnés dans Tône ...
Accueil Articles «Nos aliments doivent être notre médicament », Paul yempabou Sinandja
Non classé

«Nos aliments doivent être notre médicament », Paul yempabou Sinandja

par Edouard Samboe - 2024-10-02 14:44:34 319 vue(s) 0 Comment(s)

Deux questions pour Paul yempabou Sinandja, directeur de l’Association pour la promotion de l’agriculture durable et du centre de formation agroécologique basé à Touaga (région des Savanes).

Laabali: Quel est l’état d’utilisation des pesticides chimiques dans la région des Savanes ?

Paul yempabou Sinandja: On se rend compte que cette utilisation est devenue très abusive dans la région des Savanes. Le consommateur qui achète les légumes dans le marché, n’a pas idée de ce qu’il est en train de manger. En ma qualité de spécialiste lié aux changements climatiques, j’interpelle les populations et les producteurs sur l’utilisation abusive de ces pesticides.

Ces pesticides constituent un enjeu de santé publique autant pour les producteurs que les consommateurs. Il y a des alternatives pour éviter ces engrais chimiques et ses pesticides. Nous avons au niveau de notre centre des possibilités pour former et amener les gens à produire dans le respect du couple Homme-Nature.

Et, on peut produire bio sans forcément utiliser les méthodes drastiques contre les pesticides et les engrais chimiques. Mais, j’estime qu’il important que les gens fassent attention, que les producteurs réalisent qu’on peut empoissonner à travers ces produits chimiques. Il est possible de fabriquer au niveau des ménages des pesticides biologiques pour subvenir à nos besoins et produire ce dont on a besoin.

Laabali: Comment reconnaitre les légumes touchés par les pesticides chimiques ?

Paul Yempabou Sinamdja: Si vous prenez les légumes comme le choux, les morelles (Gboma) , corète (adémè), je conseille d’utiliser les feuilles trouées par les insectes, au profit des feuilles brillantes. En ce sens que lorsque les feuilles sont brillantes, c’est que le producteur a utilisé les insectes.

 Dans un contexte environnemental, les insectes sont les auxiliaires de l’agriculture. Les insectes eux-mêmes participent à lutter contre les insectes ravageurs de produits agricoles. Il n’est pas indiqué d’utiliser les insecticides pour ravager de façon drastique les insectes qui contribuent à la production. Il faut sensibiliser les populations pour que leur argent n’achète les maladies. Il faut que notre argent nous guérisse à travers nos alimentations ; nos aliments doivent être notre médicament.

Propos recueillis par Edouard Kamboissoa Samboé

Published
Categorized as Non classé

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *