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Coproduction de la sécurité : Le PNUD outille les associations des Savanes

par Edouard Samboe - 2024-08-20 15:16:32 212 vue(s) 0 Comment(s)

« Renforcer la résilience et l’engagement des communautés pour prévenir et combattre l’extrémisme violent au Bénin, en Côte d’ivoire, au Ghana et au Togo ». Tel est le projet qui a mobilisé plusieurs structures de la région des Savanes, à l’appel du PNUD pour deux jours de formation, à Kara, des 20 et 21 aout 2024.

Giscard Kouassi, expert PNUD

Au cœur de ces deux jours d’ateliers, former les associations issues de la région des Savanes, à la lutte contre l’extrémisme violent. Une initiative du PNUD qui veut se fonder sur les structures de base pour répandre au sein de leurs communautés des valeurs de paix et de sécurité. Un promis mis en œuvre au Togo, dans le cadre d’un programme sous régional des pays de l’Atlantique, que composent certains pays dont le Benin, le Burkina, le Ghana et la Cote d’ivoire.

Paring Bislaou, CIPLEV

Au nom du PNUD, Giscard Kouassi, expert sur les questions de sécurité a invité les participants à aller vers « la coproduction de la sécurité », basée sur la collaboration entre les populations et les forces de défense et de sécurité. Même s’il a relevé que certains facteurs aggravants à l’insécurité participent à l’expansion des extrémistes, notamment « la pauvreté, la marginalisation et la stigmatisation », il pense qu’il faut des réponses holistiques.

Il s’agit selon lui, de prendre en considération toutes les couches sociales afin que la paix et la sécurité soient assurées dans les localités impactées par la crise.

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Au nombre des intervenants, Paring Bislaou, chef de l’équipe du personnel d’appui au CIPLEV de la préfecture de la Kozah, a invité les participants à faire confiance aux autorités. A en croire ses propos « le Togo est victime de la crise au Sahel, et les populations doivent dénoncer tous comportements anormaux afin d’endiguer les actions des extrémistes violents ».

Celui-ci a martelé qu’au regard de la nature particulière du terrorisme, c’est-à-dire un conflit non asymétrique, les populations des zones touchent doivent s’engager auprès des militaires par le renseignement ».

Le CIPLEV engagé auprès des populations pour la collecte des informations sensibles à sécurité, reste présent auprès des communautés de bases.

Hassim Maliawai, qui a pris la parole au nom du préfet de la Kozah , a salué l’initiative du PNUD, qui œuvre depuis plusieurs années aux cotés des autorités. Ce dernier a encouragé les participants à une oreille attentive face aux besoins de nos communautés locales.

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