A Kara, parmi les jeunes étudiants qui se battent pour survivre, figure Dénis Lakougon. Etudiant au département des Lettres modernes à l’université de Kara. Depuis Bientôt une année, il a ouvert son entreprise de vente de carburant, qu’il gère lui-même au quartier Tchintchinda, à l’est de la ville.
Dénis Lakougnon n’attend pas un emploi de quelqu’un . Il l’a crée lui-même. L’achat et la revente du carburant. Un métier qu’il fait avec joie, et au travers duquel, il vit.
Parlé de Dénis Lakougnon, revient à écrire une histoire passionnante. En effet, si pour certains la vie est sans défaut, et bien, pour d’autres , elle est parsemée de difficultés et d’embûches. C’est le cas du jeune Dénis Lakougon qu ne parvient pas à obtenir sa licence après 3 ans, faute de soutien . Il nous raconte son histoire avec sourire et patience. Des difficultés, qu’il a dû surmonter après moult batailles.
Désespéré par tous ces maux ,le jeune Dénis se lançe dans la vente du carburant, afin de se procurer se l’argent et de n’être plus à la merci des parents. Il explique que c’est parce qu’il a toujours été passionné par ce métier , qu’il y a investi son espoir, son temps ainsi que son dévouement. Un défi qu’il tente de relever, depuis bientôt une année.
Le jeune vendeur affirme rencontrer beaucoup de difficultés . Tout d’abord cela n’avait pas été simple de réunir les fonds pour le démarrage de l’entreprise. Ensuite il rencontre la chute du prix du carburant qui a conduit à sa perte. A ce sujet, il explique : ≪ j’ai été victime des fausses promesses faites par les zedmans (conducteurs de taximotos) qui viennent prendre du carburant pour travailler≫ . Malheureusement, à la fin d’autres ne te paient pas la totalité de l’argent dû. ≪Parfois si le carburant est de mauvaise qualité, ceci qui conduit à ma perte puisque les gens ne vont pas vouloir l’acheter ≫ , relève Denis . Il regrette le fait que certains vendeurs rabaissent le prix pour attirer plus de clients .
Malgré tout, il n’y a pas de travail ou de metier sans bénéfices, murmure Dénis Lakougnon. Ainsi, au-délà des énormes difficultés que rencontre ce jeune homme, il a de bon résultats qui l’encouragent de continuer à persévérer. Grâce à cela le jeune arrive à subvenir à ses besoins et affirme être indépendant, libre et vit son propre chef .
Comme, on le dit, il n’y a pas de sot métier et aucun travail n’est à prendre à la légère. Il faut encourager les jeunes qui se lancent l’entrepreneuriat en leur facilitant l’accès aux financement.. Du reste, on a des jeunes qui ont la motivation d’innover.
Reine Sougléman Blagou
Laabali.com
Vraiment il n’y a pas de sot métier. Chacun est doté d’ultimes capacités à pouvoir faire tourner la roue mais tant que tu découvres pas vraiment ce dont tu es capable tu pourras jamais vivre heureux.
Entreprenons jeune et relevons le défi
Force à toi @Denis LAKOUGNON tes efforts paierons plus que tes attentes ça c’est sûr.