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Pligou 2: Le ponceau a finalement cédé

C’est un pont construit à l’époque colonial. Il avait annoncé sa faiblesse déjà en 2022, en se brisant d’un coté. Finalement, avec ces dernières intempéries, le pont a cédé en se brisant totalement. Une difficulté de circulation est ainsi née pour les usagers de cette voie qui quittent Pligou , Kpantogou, Bidjenga pour rejoindre Boulogou, Boimbouaka et Tandjouaré.

Déjà en 2022, votre média Laabali en parlait. Une alerte avait été lancée. Mais malheureusement, cette alerte avait fait des mécontents dans les rangs des élus locaux. Un conseillé nous avait même expliqué son mécontentement sur la question. Laabali , dans ses alertes, invitait autant la population que les élus à faire forces communes pour resoudre ce problème. Mais comme toujours, l’oiseau arrive en retard sur les épis du mil, les actions devant être entreprises sont arrivées tardivement. Le pont a cédé. Les initiatives des villageois n’ont pas été à la hauteur. L’ambition du maire Monaka Laré de changer la zone a subi un coup. Il doit encore mobilisé les fonds pour construire ce pont. Dans une population qui ne comprend toujours pas qu’il faut payer les taxes.

Pour les élèves, c’est un défi. Il faut encore escalader la marre d’eau pour continuer la route. Mais le plus grand risque , c’est bien les petits élèves de l’école primaire de Pligou. Mais comme la providence appartient à Dieu, c’est à la fin de la saison hivernale que ce pond s’écroule. Les pluies se rarifient , et les risques d’inondation aussi.

Mais à l’avenir, il faut qu’on apprenne à accompagner les actions de l’Etat. Chacun peut toujours contribuer à hauteur de ce qu’il a. La bible dit que chacun donnera au Seigneur, ce que Dieu lui a donné. Alors chacun de nous les citoyens peut donner à l’Etat, à la commune, à la collectivité, ce que Dieu nous a donné. Donnons à nous villages, nos cantons et villes ce que la nature nous donne. Il n’y a pas de développement sans actions continues et soutenues.

Avec la communalisation, les élus et les citoyens doivent travailler ensemble pour le bien de tous. Soutenons nos mairies et que nos mairies nous soutiennent. Que les maires et leurs conseillers agissent et demandent aux populations d’agir pour des cas urgents.

Les villageois saluent déjà les actions de la commune 1 et de l’Etat, en ce qui concerne le pont de Boulogou, la route de Koulok, l’électrification rurale en action, mais espèrent qu’on peut toujours faire plus. On peut construire les ponds , les routes, les retenues d’eau et les forages.

Laabali