Dans une interview accordée aux chaines de télévisions nationales, le Premier ministre burkinabè, Dr Albert Ouédraogo s'est prononcé sur la situation nationale. Il a abordé la question sécuritaire, humanitaire , les partenariats militaires et les relations de coopération avec la France. Il a rejetté en bloc l'arrivée en des forces militaires étrangères sur le sol burkinabè pour remplacer les militaires burkinabè dans la défense de l'intégrité territoriale.
Parlant la situation sécuritaire, Albert Ouédraogo a annoncé que des reformes ont été mises en place pour assurer la sécurité des populations. Il s'agit en autres des reformes militaires et tactiques, mais aussi des comités locaux de dialogues avec les terroristes.
Selon lui, l'aspect militaire dans la lutte contre l'insécurité est insuffisante. Il a donc proposé l'aspect dialogue avec les burkinabè qui ont pris les armes pour des motifs particuliers. " la plupart des terroristes sont des burkinabè, ce sont nos frères avec lesquels on doit dialoguer", a-t-il relevé, avant d'ajouter que des centres de déradicalisation ont été crées pour acceuillir ceux qui ont déposé les armes.
Albert Ouédraogo dresse quatre types de terroristes, notamment les radicaux reliligieux ou extremistes religieux, les bandits armés, les combats enrolés de forces et les opportunistes. Pour lui, deux groupes de terroristes combattent le Burkina Faso, dont ils ont divisés en deux parties. Il a ajouté que les services de renseignement connaissent les profiles es combattants.
Parlant des partenariats militaires militaires Dr Albert Ouédraogo préconise la diversification fondée sur la sincerité des partenaires à respecter l'intégrité territoriale du Burkina Faso. Il a mis en doute la nature de la coopération avec la France tout expliquant que ke Burkina Faso s'est ouvert aux autres partenaires selon leurs compétences techniques.
Dénonçant la politique française en Afrique, Albert Ouédraogo a dénoncé le condescendance de l'ambassadeur de France au Burkina Faso tout en rappelant que des burkinabè sont de moins en moins complexés et exigent du respect à l'égard de leur pays. Albert Ouédraogo n'est pas aller très loin pour expliquer que le Burkina Faso entend dépasser le partenaire traditionnel pour aller vers d'autres partenaires disposés à accompagner le Burkina Faso."Nous avons une jeunesse africaine, particulièrement Burkinabè qui est de plus décomplexée. Ceux qui n'ont pas compris ça c'est eux les vrais idiots" a déclaré Albert Ouédraogo, suite aux propos de l'ambassadeur de France au Burkina Faso à l'occasion de la fête du 14 juillet. Pour rappel le diplomate Français avait traîté certains internautes Burkinabè "d'idiots utiles.
Tout en rassurant travaillé pour le retour des déplacés internes dans leurs villages d'origine, Albert Ouédraogo encourage les burkinabè à soutenir le gouvernement de la transition du Burkina.
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