Le ton montre entre certaines organisations de la société civile, des formations politiques et la France, qui accusent cette dernière d'etre pas en mésure de lutter contre le terrorisme au Burkina Faso et le Sahel. Au cours d'une conférence de presse , Yéli Monique Kam, femme politique et d'autres organisations de la société civile ont démandé la présence des militaires français au Burkina Faso. Elles exigent le départ de l'ambassadeur de France au Burkina, la rupture des accords de coopérations militaires et la fin la prédominance française en Afrique. Yéli Monique Kam et ses camarades de lutte qui avaient été matés le 12 aout denrier, ors d'une manifestation antifrançaise, entendent reprendre les rues pour faire entendre leurs voix, au besoins d'user de la loi pour faire abroger les accords de partenariat signés entre la France et le Burkina Faso.