Dans la nuit du 05 août, l’opération Koundjoaré a arrêté un individu suspecté d’appartenir aux groupes armés. Le 06 août dans la nuit, les éléments de l’opération Koundjoaré, mettent également la main sur un autre individu, suspecté de faire parti d’un groupe armé extrémiste. Quels sont les contours de l’arrestation desdits individus?
Ces individus aux mains des militaires de l’opération Koundjoaré étaient des hommes. Cette précision tient compte du fait qu’on parle de plus en plus des femmes parmi les combattants armés. Lesdits individus aux mains des forces de défense et de sécurité étaient en activité armée dans la préfecture de Kpendjal.
Selon des sources concordantes au sein de la grand muette , c’est après des échanges de coups de feu, qu’ils ont été maîtrisés et détenus par les éléments de l’Opération Koudnjoaré. Ils viennent ainsi gonfler le nombre des autres combattants aux mains de l’armée togolaise pour complément d’enquête.
Ces hommes ainsi arrêtés, selon des militaires de l’opération Koundjoaré en patrouille au cours desdits derniers jours, avaient des profiles particuliers. Ils avaient des armes et ont tenté de résister après des échanges de coups de feu.
Depuis, la demande de départ des populations civiles de plusieurs villages de Kpendjal, par les groupes armés dans la localité, des échanges de tirs sont légions , témoignent des sources militaires et des témoins. Des mines artisanales ont été posées et des engins militaires endommagés ont été constatés par les populations civiles, qui témoignent.
Depuis plusieurs semaines, l’armée togolaise , qui selon les officiers , monte en force, effectue quotidiennement des opérations de ratissage et de déminage. On parle des populations civiles qui sont de plus en plus apeurés, alors que la préfecture de Kpendjal a renforcé les mesures sécuritaires par le maintien d’un couvre feu, entre 20H et l’aube.
Ces groupes armés que les populations civiles rencontrent , témoignent qu’il s’agit des individus armés qui leur intiment l’ordre de quitter les villages pour faire de l’espace. Certains membres de ses groupes ont expliqué aux villageois, qu’ils réclament des bœufs, estimés à plusieurs milliers, saisis par les autorités togolaises.
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