A l'aube de ce 30 septembre 2022, des militaires ont tiré des armes automatiques dans la capitale du pays. Des tirs débutés au camp Baby Sy au sud-est de la capitale , mais aussi à la présidence du Faso, dans le quartier hupé de Ouaga2000 a entrainé un sentiment de peur. Mais plusieurs heures, après, la confusion démeure. Meme si le président du Faso a assuré des pourpalers entre les mutins.
Dès l'aube, des militaires, membres de l'unité Cobra, une unité de force spéciale engagée dans la lutte contre l'insécurité, en cagoule ont encerclé plusieurs artères de la capitale; Ils ont barricarder la présidence, la télévision et la radio nationale, plusieurs minutes après des coups de feu.
Vers six heures, les populations vaguaient à leurs occupations, alors que des élements de l'armée étaient toujours postés. Les témoignages ont revelé qu'il s'agissait dans un premier temps des revendications corporatives, avant que le midi, ce se tranforme en mutinérie.
Dans la foulée, des mutins selon certaines organisations de la société civile ont réclamé la libération du colonel Zoungrana, un des leur déténu , à maison de correction de l'armée.
Dans l'après midi, plusieurs manifestants ont envailli la place de la nation démandant la libération du colonel Zoungrana, la coopération avec la russie et la fin de la coopération avec la France.
Edouard Kamboissoa
Ouagadougou
Laabali.com